[294: À ce sujet, voir ci-dessous, ch. III, § 2.]
[295: H.A. Beers, History of Romanticism in the XIXth Century, p. 194.]
[296: Paul Morillot, dans Histoire de la langue et de la littérature française de Petit de Julleville, t. V, p. 588.]
[297: H.A. Beers, op. cit., p. 349.]
[298: Sur cet ouvrage cf. Gazette de France du 31 mai 1824.]
[299: Le Globe, 1825, p. 165.]
[300: Annales de la littérature et des arts, tome XXVI, pp. 376 et suiv. (1826).]
[301: Journal général de la littérature de France , t. I, p.19. (Cité par M. Wüscher, op. cit., p.69.)]
[302: Mercure du XIXe siècle, tome VIII, p. 607 et suiv. (1825).]
[303: Paris, Gosselin, 4 vol. in-8°.]
[304: La France chrétienne des 28 décembre 1827 et 2 janvier 1828.—Le Globe du 17 mai 1828.]
[305: À ce sujet, voir les Épopées françaises de Léon Gautier, t. II, Paris, 1892.]
[306: H.A. Beers, Romanticism in the XIXth Century, New-York, 1902, pp. 190-191.]
[307: Journal des Débats, 25 juillet 1814.]
[308: Cité par M. Léon Séché dans son livre le Cénacle de la Muse française, p. IX.]
[309: Voir ci-dessus, § 4.]
[310: Mala prostonarodnia slaveno-serbska piesnaritsa, izdana Voukom Stéphanovitchem. Vienne, 1814, pp. 120, in-8°. Cette brochure fut bientôt suivie d’une seconde (1815). Une nouvelle édition, considérablement augmentée, fut publiée en quatre volumes de 1823 à 1833. Une troisième édition parut de 1841 à 1865 (5 vol. in-8°). L’édition complète a été éditée par l’État serbe en neuf grands volumes in-8°, Belgrade, 1891-1902. En outre, il existe une foule d’éditions abrégées, morceaux choisis, éditions populaires, etc. (depuis dix centimes). Nous parlerons plus loin des traductions étrangères.]
[311: Sur l’œuvre de Karadjitch on peut consulter: A.N. Pypine et W.D. Spasowicz, Histoire des littératures slaves, Paris, 1881, pp. 299-307; Lioubomir Sloyanovitch, Vouk S. Karadjitch, Belgrade, 1899 (en serbe). L’article «Karadjitch» dans la Grande Encyclopédie est bon, mais trop court; celui de la Biographie générale (Didot) ne vaut rien, de même que celui de la Biographie universelle (Michaud). Dans ce dernier répertoire, Karadjitch est inscrit sous le nom incroyablement déformé de «Wurk».
Ajoutons qu’un jugement définitif sur le «père de la littérature serbe» ne sera possible qu’après la publication complète de sa très volumineuse correspondance, dont les trois premiers volumes sont déjà sortis de l'Imprimerie Nationale serbe.]
[312: Nouvelle Revue du 15 juin 1908, p. 448.]
[313: On estime toujours son ouvrage Versuch einer geschichtlichen Charakteristik der Volkslieder germanischer Nationen, mit einer Uebersicht der Lieder aussereuropaischer Völkerschaften, Leipzig, 1840.—Sur la poésie serbe, lire: Karadjitch, Préface du tome IV des Chants serbes, Vienne, 1833 (en serbe); Talvj [Mlle von Jakob], Historical View of the Slavic Languages and Literature, New-York, 1850; Stoyan Novakovitch, Préface au recueil de Pétranovitch, Belgrade, 1867 (en serbe); Pypine et Spasowicz, Histoire des littératures slaves, trad. par É. Denis, Paris, 1881, pp. 367-396; Auguste Dozon, l’Épopée serbe, Paris, 1888, Introduction.]
[314: Ou plutôt «des gouslé», car ce mot est le plus souvent du pluriel féminin en serbe. Mérimée tient la forme italianisée: guzla, de Fortis et de Nodier.]
[315: Piesma(chant; pl. piesmé) vient du verbe pievati, chanter. Pisma (pl. pismé), dont parlent Fortis, Nodier, le Globe, etc., n’est que le même mot dans le dialecte dit «occidental» de la langue serbo-croate.]
[316: Talvj, Historical View, pp. 368-378.—Nous suivons la traduction de M. Denis.]
[317: A. Dozon, L'Épopée serbe, p. LXXII.]
[318: A. Dozon, ibid., pp. LXXI-LXXII.]
[319: Dès le VIe siècle, les écrivains byzantins attestaient l’existence de poètes chanteurs parmi les Slaves païens.]
[320: Personnages mythiques qui ressemblent aux nymphes de l’antiquité et que les Russes appellent roussalkas.]
[321: Traduction allemande, avec une préface de Jakob Grimm, Berlin, 1854.]
[322: Adolphe d’Avril, La Bataille de Kossovo, rhapsodie serbe tirée des chants populaires et traduite en français, Paris, 1868.—Un professeur serbe, M. Sréta Y. Stoïkovitch, a fait tout récemment un nouvel essai, très réussi, pour fondre en un seul poème les nombreux fragments de cette épopée.]
[323: John Oxenford, Marko Kraliévitch, the Mythical Hero of Servia, dans le Macmillan's Magazine, janvier 1877, pp. 222-229; V. Jagić, dans l’Archiv für slavische Philologie, t. V; Auguste Dozon, op. cit.; Louis Leger, Le Cycle épique de Marko Kraliévitch, dans le Journal des Savants, novembre-décembre 1905.]
[324: Pypine et Spasowicz, op. cit., pp. 388-389.]
[325: Wiener allgemeine Literatur-Zeitung, 1814, 1815 et 1816. Ces articles sont recueillis dans les Kleinere Schriften de Jakob Grimm, t. IV, Leipzig, 1868.]
[326: Neunzehn serbische Lieder übersetzt von den Brüdern Grimm, dans la Sängerfahrt de Förster, Berlin, 1818, pp. 216-218. Malgré la signature des deux frères, signature mise par l’éditeur Förster, Guillaume Grimm n’avait eu aucune part à cette traduction. (R. Steig, Goethe und die Brüder Grimm, p. 165). Cf. aussi St. Tropsch, Wer ist der Uebersetzer der «Neunzehn serbischen Lieder» in Försters «Sängerfahrt»? [réponse: B. Kopitar], dans l’Archiv für slavische Philologie, XXVIII Band, 4 Heft, Berlin, 1907.]
[327: Article consacré à la seconde édition des Chants serbes, dans les Götting. gel. Anzeigen, 1824.]
[328: Freundschaftsbriefe von W. und. J. Grimm, Heilbronn, 1878, p, 32.]
[329: «Seit den Homerischen Dichtungen ist eigentlich in ganz Europa keine Erscheinung zu nennen, die uns wie sie [les poésies serbes] über das Wesen und Entspringen des Epos klar verständigen könnte». (Jakob Grimm, Götting. gel. Anzeigen, 1826, p. 1910.)]
[330: Wuk's Stephanowitsch, Kleine serbische Grammatik, verdeutscht von Jakob Grimm, Berlin, 1824.]
[331: Goethes Aufsätze zur Litteratur (1822-1832), herausgegeben von Dr. Georg Witkowski, p. 111.]
[332: Goethes Tagebuch (Œuvres, éd. de Weimar, tome IX de la troisième partie, p. 382).—Lettre de Karadjitch à Kopitar dans la Correspondance qu’on vient de publier à Belgrade.]
[333: Erbschaftstheilung (Ueber Kunst und Altertum), t. IV, livr. 3, pp. 66-71.]
[334: Ueber Kunst und Altertum, t. V, livr. 1, pp. 84-92.]
[335: Idem, t. V, livr. 2, pp. 24-35.]
[336: Idem, t. V, livr. 2, pp. 60-63.]
[337: Idem, t. VI, livr. 1, pp. 141-146.]
[338: Serbische Lieder (Ueber Kunst und Altertum), t. V, livr. 2, pp. 35-60). Un autre article sur le même sujet, écrit en 1823, est resté inédit jusqu’à l’année 1903, quand on le publia pour la première fois dans l’édition de Weimar des Œuvres de Goethe, sous le titre de Serbische Literatur (première partie, t. XLI (1), pp. 463-469.]
[339: Serbische Gedichte (Ueber K. und A., t. VI, livr. 1, pp. 188-192).—Das Neueste serbischer Literatur (idem , pp. 193-196).—Une notice sur les traductions de Gerhard (idem, livr. 2, pp. 321-323).—Sur les traductions de Talvj, idem, p. 324.—Sur Servian Popular Poetry, translated by John Bowring (idem, pp. 325-326).—Sur la Guzla de Mérimée (idem, pp. 326-329).—Volkslieder der Serben, fragment inédit, publié dans Goethes nachgelassene Werke, t. VI, 1833, pp. 324-329.]
[340: Eckermann, Conversations avec Goethe, trad. par Émile Délerot, Paris, 1863, t. I, p. 154.]
[341: Volkslieder der Serben, metrisch übersetzt und historisch eingeleitet von Talvj [Thérèse-Albertine-Luise von Jakob], Halle, 1825 et 1826, 2 vol. in-8°. L'ouvrage eut trois éditions.]
[342: Sur Talvj lire: M. Ćurcin, op. cit., pp. 130-163.—Stjepan Tropsch, Rad Jugoslavenske Akademije, t. CLXVI, Agram, 1906, pp. 1-74.—Goethe-Jahrbuch, t. XII, pp. 33-77.—Miklosich, op. cit., pp. 52-79.]
[343: Sclavonic Traditional Poetry, dans le Blackwood's Magazine, septembre 1821, pp. 145-149. Le même auteur publia en 1823 un ouvrage intitulé Letters literary and polilical on Poland; comprising Observations on Russia and other Sclavonic Nations and Tribes, Edimbourg, 1823. Aux pages 55-56 il traduisit le Rossignol, chanson serbe de la collection de Karadjitch, que Pouchkine rendit plus tard en russe.]
[344: Translations from the Servian Minstrelsy, to which are added some Spécimens of Anglo-Norman Romances, Londres, 1826, in-4°. Privately printed.—Nous n’avons jamais vu ce livre.]
[345: Servian Popular Poetry, translated by John Bowring. Londres, 1827, pp. XLVIII-235, in-12. Avant de publier cet ouvrage, Bowring avait donné un article sur les chants serbes, dans la Westminster Review, juillet 1826, pp. 23-29.]
[346: Cf. aussi Chambers’s Edinburgh Journal, mai 1845, p. 310.]
[347: Nous ne croyons pas devoir donner une nomenclature complète des diverses traductions étrangères des poèmes serbes. On la trouvera dans les ouvrages cités de Pypine et Spasowicz et de M. Curcin.]
[348: Magazin encyclopédique, mars 1808, p. 171.]
[349: Spectateur français, Paris, 1815, n°91.]
[350: Revue encyclopédique, avril 1819, p. 169.]
[351: Hans Christian Lyngbye, Fœröiske Qvaeder om Sigurd Fafnersbane og hans œt. Med et Anhang. Randers, 1822, in-8° (texte islandais et danois).
En même temps, le Globe publiait une quantité de chansons grecques inédites, de la traduction Fauriel.]
[352: Le Globe, journal littéraire, paraissant tous les deux jours. Paris, mardi 21 septembre 1824.]
[353: Il vit Napoléon à Compiègne à l’époque où les lois françaises vinrent bouleverser les institutions nationales des «Illyriens»; il lui demanda la permission de retourner en Dalmatie. «Allez, lui répondit Bonaparte, et dites à vos concitoyens que je tiens d’une main la justice et de l’autre l'épée, pour récompenser les bons et châtier les méchants.»]
[354: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[355: Poésies de Goethe, auteur de Werther, traduites pour la première fois de l’allemand. (Traductions des chefs-d’œuvre étrangers, 8e livraison.) Paris, 1825. Quérard prétend que Mme Panckoucke n’avait fait que signer ce livre qui serait dû à Loève-Veimars (ami de Stendhal) et à d’autres collaborateurs. (Les Supercheries littéraires dévoilées, t. III, p. 24.)]
[356: Chants populaires des Serviens, t. II, pp. 255-256.]
[357: 1825, t. III, pp. 439-440.]
[358: Bulletin des sciences historiques, 1825, t. IV, p. 17.]
[359: 1826, t. V, p. 26.]
[360: 1824, n° 26, p. 241.]
[361: 1826, t. VI, p. 107.—Le Bulletin des sciences historiques s’occupa de la littérature serbe aussi en 1827, t. VII, pp. 121-130, et en 1828, t. IX, pp. 228-229, et t. X, pp. 149-150. Nous parlerons ailleurs de l’accueil amusant qu’il fit à la Guzla de Mérimée.]
[362: Le Catholique, Paris, février et juin 1826; t. I, pp. 243-269; t. II, pp. 373-410. Un extrait du deuxième article est donné dans la Quotidienne du 29 juin 1826.]
[363: Idem, juin 1826, p. 410.]
[364: Premier article, pp. 258-260.]
[365: En réalité, beaucoup de chants serbes dépassent ce nombre. (V. M. Y. )]
[366: Bibliothèque allemande, juin 1826, t. I, pp. 374-376.]
[367: Le Globe du 7 octobre 1826, p. 128.]
[368: Serbische Hochzeitslieder, metrisch ins Deutsche übersetzt und von einer Einleitung begleitet. Pesth, 1826.]
[369: Ueber Kunst und Altertum, t. VI, livr. 1, pp. 193-196. La Revue encyclopédique n’était pas la seule qui crut devoir consacrer une notice à Miloutinovitch. Au mois de juillet de cette même année 1826, le Journal général de la littérature étrangère avait parlé aussi des Nékoliké Piesnitsé (p. 208).]
[370: Revue encyclopédique, septembre 1826, pp. 712-713.]
[371: Février 1827, pp. 509-511.]
[372: Serbische Hochzeitslieder de Wesely (p. 14); Serbianka de Miloutinovitch (p. 48); l’Art poétique de Horace, traduction serbe de Miloch Svétitch (p. 141); la traduction italienne de l’Osmanide (p. 177).]
[373: Revue encyclopédique, juin 1827, p. 676.]
[374: Voir ci-dessous, ch. VIII, § 2.—Quelques jours après la Guzla parurent les Mélodies romantiques, «choix de nouvelles ballades de divers peuples», où figure aussi (pp. 76-79) une poésie serbo-croate, les Fiançailles de Vaivode, «nouvelle hongroise», qui n’est autre chose que la Pisma od vojvode Janka de Kačié, traduite sur l’extrait italien qu’en a donné l’abbé Fortis dans son Viaggio in Dalmazia.]
[375: Ludovic Lalanne, Curiosités littéraires, Paris, 1845.—Charles Nodier, Questions de littérature légale, Paris, 1812 et 1828.]
[376: H. B. Wheatley, Percy’s Reliques, Londres, 1891, t. I, p. XLV.]
[377: Sur Hanka lire deux articles de M. Louis Leger dans le Journal des Savants, février et mars 1907.]
[378: Louis Leger, Nouvelles études slaves, Paris, 1880.]
[379: Portraits contemporains, éd. 1870, t. IV, p. 448.]
[380: Raynouard, Journal des Savants, juillet 1824.—Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes du 1er novembre 1841, p. 354.—Villemain, Cours de littérature française au moyen âge, 1862, t. II, p. 204.]
[381: Nous en donnons une nomenclature à la fin du présent volume.]
[382: Edmond Biré, Portraits littéraires, Lyon, 1888, p. 5.]
[383: Stendhal, Souvenirs d'égotisme, Paris, 1893, p. 109.]
[384: Maurice Tourneux, Prosper Mérimée, comédienne espagnole et chanteur illyrien, Paris, 1887, p. 1.]
[385: Biré, op. cit., pp. 8-9.—«Si les premières études de Mérimée furent un peu négligées, il ne devait au surplus guère y paraître dans l’avenir. Il répara vite le temps perdu. Il ne possédera pas moins de huit langues: le latin, le grec ancien et moderne, l’anglais, l’espagnol, l’italien, l’allemand et le russe,—sans parler des patois et des jargons qui se rattachent plus ou moins à ces langues, et de l’arabe, qu’il eut aussi la fantaisie d’apprendre.»]
[386: Félix Chambon, Lettres inédites de Prosper Mérimée, Moulins, 1900, Introduction, p. XII.]
[387: Réponse au discours de réception de J.-J. Ampère à l’Académie française, le 18 mai 1848.]
[388: André-Marie Ampère et Jean-Jacques Ampère, Correspondance et souvenirs (de 1805 à 1864), recueillis par Mme H. Cheuvreux, Paris, 1875, t. I, p. 160.]
[389: Le 20 mai 1820.—Cf. E. Estève, Byron et le romantisme français, Paris, 1907, pp. 63 et 68.]
[390: E. Estève, op. cit., p. 70.]
[391: É.-J. Delécluze, Souvenirs de soixante années, Paris, 1862, pp. 222-223.—A. Filon, Mérimée et ses amis, p. 17.—Ampère, Correspondance, t. I, p. 279.]
[392: M. Tourneux, op. cit., p. 1.]
[393: P. Chambon, Notes sur Mérimée, p. 4.—Le même, Lettres inédites de Prosper Mérimée, p. XIV.]
[394: Publiée pour la première fois en 1888 par M. Tourneux dans l'ouvrage que nous citons plus haut.]
[395: M. Hugo P. Thieme, à la page 276 de son Guide bibliographique de la littérature française de 1800 à 1906 (Paris, 1907), attribué à Mérimée, nous ne savons d'après quelle autorité, un Rapport fait à la société d'encouragement pour l'industrie nationale, Paris, 1821. Ce rapport est dû à Léonor Mérimée.]
[396: Publié en 1828. Le premier traducteur du Faust paraît avoir été Saint-Aulaire (1823).]
[397: F. Chambon, Notes sur Mérimée, Paris, 1903, pp. 4-5, 22.]
[398: Stendhal, Souvenirs d'égotisme, pp. 108-109.]
[399: Revue de Paris, du 15 août 1899.]
[400: Mme Ancelot, Un Salon à Paris, 1824 à 1864, Paris, 1866, pp. 169-171.]
[401: F. Chambon, op. cit., loc. cit.]
[402: A. Filon, Mérimée et ses amis, Paris, 1894, pp. 13-14.]
[403: A. Filon, op. cit., p. 15.]
[404: À ce sujet, lire: Maurice Tourneux, Prosper Mérimée, ses portraits, ses dessins, sa bibliothèque, Paris, 1879.]
[405: M. Tourneux, Prosper Mérimée, comédienne espagnole et chanteur illyrien, p. 3.]
[406: É.-J. Delécluze, Souvenirs de soixante années, pp. 223-224.]
[407: G. Michaut, Sainte-Beuve avant les «Lundis», Fribourg (Suisse), 1903, p. 54.—Ces articles ne sont pas mentionnés dans la Bibliographie des Œuvres complètes de Mérimée, par le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul.]
[408: Théâtre de Clara Gazul, comédienne espagnole, Paris, A. Sautelet et Cie, 1825, pp. IX et 337, in-8°. Contient: Les Espagnols en Danemark, Une Femme est un Diable, L’Amour africain, Inès Mendo ou le Préjugé vaincu, Inès Mendo ou le Triomphe du préjugé, Le Ciel et l’Enfer.—Deux nouvelles pièces sont ajoutées à la seconde édition (1830): L’Occasion et Le Carrosse du Saint-Sacrement.]
[409: Cf. Revue rétrospective, janvier juin 1889, pp. 68-69.]
[410: F. Baldensperger, Le «Moine» de Lewis dans la littérature française (Journal of Comparative Literature, juillet-septembre 1903).]
[411: Paul Groussac, Une Énigme littéraire: le «Don Quichotte» d’Avellaneda, Paris, A. Picard et fils, 1903.—L’étude en question se trouve aux pp. 263-303.]
[412: M. Groussac se trompe légèrement. Mérimée ne cachait pas qu’il était l’auteur de Clara Gazul (il signait même ses lettres de ce «divin» nom stendhalien); son ami Ampère le dévoila aussitôt dans le Globe, et Léonor Mérimée présentait l’ouvrage aux professeurs de son fils. (M. Tourneux, Prosper Mérimée, comédienne espagnole, p. 5.)]
[413: London Magazine, juillet 1825, pp. 401-404.—New Monthly Magazine août 1825 (Foreign publications).—Cf. Doris Gunnell, Stendhal et l’Angleterre, Paris, 1908, pp. 382, 387, 392.]
[414: The Plays of Clara Gazul, a Spanish comedian; with Memoirs of her Life. London: printed for Geo. B. Wittaker, 1825, in-8°.]
[415: Taschenbibliothek Klassischer Romane des Auslands: n° 3-12 et 19-22. Prosper Mérimée's Werke. Das Theater der spanischen Schau-spielerin Clara Gazul, übersetzt von Karl Herrmann. Stuttgart, 1845.]
[416: Lettre de Mérimée à Mlle Brohan (16 septembre 1848), publiée par M. Filon, op. cit., p. 208.]
[2: M. Octave Lacroix pense que le Théâtre de Clara Gazul n'a pas été pour peu dans les origines des Contes d'Espagne et d'Italie, d'Alfred de Musset. «L'influence de Mérimée sur cet enfant gâté de tous les romantismes, dit-il, lequel se montre très irrévérent ensuite et très sceptique à l'égard de ses pères, me paraît incontestable et prouvée en bien des endroits.» (Octave Lacroix, Quelques Maîtres étrangers et français, Paris, Hachette, 1891, p. 371.) Ne faut-il pas rattacher à cela les vers souvent cités de la Coupe et les Lèvres (1832):
L'un comme Calderon et comme Mérimée
Incruste un plomb brûlant sur la réalité, etc.,
et la respectueuse lettre à Mérimée qu'on peut lire dans la Correspondance d'Alfred de Musset?]
[417: Nouveaux Lundis, t. XIII, p. 200.]
[418: J.-B. Galley, Claude Fauriel, membre de l'Institut, 1772-1844, Saint-Étienne, 1909, p. 312.]
[419: A.-M. et J.-J. Ampère, Correspondance, t. I, passim.]
[420: K. O'Meara, Un Salon à Paris: Mme Mohl et ses intimes, Paris, 1886, p. 51.]
[421: J.-B. Galley, op. cit., p. 259.]
[422: Casimir Stryienski, Stendhal et les salons de la Restauration, Paris, 1892, p. 12.]
[423: Revue des Deux Mondes, 1845.—Portraits contemporains, t. IV, p. 232.]
[424: Revue des Deux Mondes du 1er septembre 1868.—Nouveaux Lundis, t. XIII, p. 200.]
[425: Une Correspondance inédite, 18 février 1857.]
[426: Un vers manque. (Note de Mérimée).]
[427: Bulletin du comité de la langue, de l'histoire et des arts de la France, t. I, Paris, 1852-1853, pp. 254-257. (Manque dans la bibliographie de M. Spoelberch de Lovenjoul.)—Cf. Une Correspondance inédite de Mérimée, Paris, 1897, p. 116.]
[428: Bulletin du comité de la langue t. I, p. 323.]
[429: H. Cordier, Stendhal et ses amis, Paris, 1890, p. 67.]
[430: Lettres à une Inconnue, 27 septembre 1862.]
[431: Ce grand poète roumain était l'ami de Mérimée; ils avaient fait de compagnie un voyage en Espagne. (Edouard Grenier, Souvenirs littéraires, Paris, 1893, p. 134.) Il se trouvait à Cannes pendant les derniers jours de Mérimée (1870) auquel il a consacré une notice: Vasile Alecsandri, Prosa, Bucarest, 1876, IIIe partie, pp. 605-614. Mérimée a exercé sur Alecsandri une certaine influence. (Voir l'Influence des romantiques français sur la poésie roumaine, par N.I. Apostolescu, Paris, 1908.)]
[432: Marino Vreto, Contes et Poèmes de la Grèce moderne, Paris, Émile Audois, 1855.—L'introduction de Mérimée occupe les pages 7 à 16.]
[433: Le Constitutionnel du 17 février 1846. (Cet article n'est pas recueilli dans les Œuvres de Mérimée.)]
[434: Casimir Stryienski, Soirées du Stendhal-Club, Paris, 1904, p. 227.]
[435: Lettres à une Inconnue , 1er juin 1852. Deux ans auparavant, Mérimée disait tout au contraire, dans sa brochure: H.B. «Sauf quelques préférences et quelques aversions littéraires, nous n'avions peut-être pas une idée en commun, et il y avait peu de sujets sur lesquels nous fussions d'accord.»]
[436: Mérimée et ses amis, Paris, 1909, pp. 19-25, 98-100.]
[437: É. Rod, Stendhal, Paris, 1892, pp. 133-134.]
[438: Arthur Chuquet, Stendhal-Beyle, Paris, 1902, p. 475.]
[439: Correspondance de Stendhal, Paris, 1908, t. II, p. 371.—Pourtant, il n'aimait pas la Guzla.]
[440: Voir ci-dessus, ch. II, § 5.]
[441: Mme Ancelot, Les Salons de Paris, foyers éteints, Paris, 1858, pp. 67-68.]
[442: L'Amateur d'autographes, 1877, p. 109.—Cette lettre est du 29 décembre 1830. Vingt ans plus tard, Mérimée écrit à une autre dame, date du grand séminaire de Carcassonne et signe: l'abbé Chapond, professeur de théologie. (Revue des Deux Mondes du 15 août 1879).]
[443: Henri Lion, _Pages choisies de Mérimée, _Paris, 1897, Introduction.]
[444: Nous reproduisons cette lettre dans la troisième partie de notre livre.]
[445: A.-M. et J.-J. Ampère, Correspondance, tome I, passim.]
[446: Par la mort de la jeune fille, Mlle Cuvier. (A.-M. et J.-J. Ampère, Correspondance, t. I, p. 372.)]
[447: Maurice Tourneux, L'Age du romantisme, 5e livraison, p. 8.]
[448: Lettre à Sobolevsky.]
[449: Pro Memoria P.M., Paris, 1907, pp. 76-78.]
[450: F. Chambon, Notes sur Prosper Mérimée, Paris, 1903, p. 5.]
[451: Toutefois, deux des ballades ne furent ajoutées que le 22 mars 1827, pendant l'impression même du livre. (M. Tourneux, op. cit., p. 9.)]
[452: Cf. Léon Séché, Plages romantiques: Boulogne-sur-Mer, dans l'Écho de Paris du 11 août 1908.]
[453: Eugène de Mirecourt, Mérimée, pp. 38-40.]
[454: Lettres inédites de Victor Jacquemont à Sutton Sharpe, publiées par A. Paupe dans la Revue d'histoire littéraire, octobre-décembre 1907, p. 701.]
[455: A.-M. et J.-J. Ampère, Correspondance, t. I, pp. 170 et 176.]
[456: Félix Chambon, Lettres inédites de Prosper Mérimée, Moulins, 1900, p. XII. Cf. la lettre à Mme de La Rochejacquelein, du 23 novembre 1859 (Revue des Deux Mondes, 1er mars 1896), où Mérimée raconte qu'après le collège il se livra, six mois durant, à l'étude de la magie.]
[457: Recueil des discours de l'Académie française, 1840-1849, p. 419.—Il fut reçu le 6 février 1845.]
[458: Paul Stapfer, Études sur la littérature moderne et contemporaine, Paris, 1881, p. 338.—Cf. aussi la lettre à la comtesse de Montijo, avril 1844, citée par M. Aug. Filon, Mérimée et ses amis, p. 145.]
[459: Félix Chambon, Notes sur Prosper Mérimée, p. 196.]
[460: Ibid.]
[461: En 1829, le Journal des Savans, (avril, p. 249) louait le nouvel ouvrage de «M. Mérimée fils» (Chronique du temps de Charles IX) comme un «roman historique, qui semble offrir un caractère plus original que celui de plusieurs productions du même genre».]
[462: Cf. Léon Séché, le Cénacle de la Muse française, Paris, 1908, p. 317.]
[463: Voir ci-dessous, ch. VIII, § 2.]
[464: M. Tourneux, L'Âge du romantisme, 5e livraison.]
[465: Paul Stapfer, op. cit., p. 338.]
[466: Dans la seconde édition de la Guzla, Mérimée reconnaît que «M. Charles Nodier avait publié également une traduction de la Triste ballade, à la suite de son charmant poème de Smarra».]
[467: Le dictionnaire d’Hatzfeld et Darmesteter ne connaît pas d’exemple avant 1791. Le mot guzla est, en France, de treize ans plus âgé.]
[468: Jean Sbogar, ch. II.]
[469: Cf. ci-dessus, ch. I, § 9.]
[470: La Guzla, pp. 81-82.]
[471: Chronique du règne de Charles IX, Paris, 1842, pp. 15-16.]
[472: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 129-136.]
[473: «Mon ami, l'estimable voïvode Nicolas***, avait rencontré à Biograd, où il demeure, Hyacinthe Maglanovich, qu'il connaissait déjà; et, sachant qu'il allait à Zara, il lui donna une lettre pour moi.» (Notice sur Hyacinthe Maglanovich.)]
[474: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 82-84.]
[475: Ch. Asselineau, Appendice à la bibliographie romantique, Paris, 1874, pp. 289-290. Il y dit que «Mérimée confessa dans l'avertissement à la réimpression de la Guzla que le prétendu portrait de Hyacinthe Maglanovich est le sien propre». Louis Leger, dans la Nouvelle Revue du 15 juin 1908, p. 451.—Cf. M. Tourneux, Prosper Mérimée, ses portraits, ses dessins, sa bibliothèque, Paris, 1879, p. 22.]
[476: Mérimée, p. 40.]
[477: Tome V, p. 372.—Fulgence Fresnel avait visité l'Italie pendant l'année 1826, et c'est alors, sans doute, qu'il passa la mer Adriatique. Il était un orientaliste distingué, mais ne connaissait pas les langues slaves. (Cf. la notice nécrologique que lui a consacrée Jules Mohl dans le Journal asiatique, 1857, pp. 12-22.)]
[478: Lucien Pinvert, Sur Mérimée, Paris, 1908, p. 65.]
[479: La Guzla, pp. 10-11.]
[480: La Nouvelle Revue du 15 juillet 1908, p. 451.]
[481: Knèze, petit chef local.]
[482: Karadjitch, Préface à l'édition de 1833.—A. Dozon, op. cit., pp. XXVII-XXVIII.]
[483: Revue encyclopédique, septembre 1826, pp. 712-713.]
[484: La Guzla, p. 247.]
[485: La Guzla, pp. 173-176.]
[486: Voyage en Dalmatie, t. I, p. 232.]
[487: Claude Fauriel, Chants populaires de la Grèce moderne, t. I, p. 213.]
[488: Idem, t. II, pp. 367 et 359.]
[489: Serbské Lêtopissi de Budapest, t. XX, pp. 132-134.]
[490: les Épopées françaises, t. II, Paris, 1892, p. 262.]
[491: Voyage en Bosnie, p. 65.]
[492: Idem, pp. 43, 107 et suiv.]
[493: Idem, pp. 28, 45 et 105.]
[494: La Nouvelle Revue du 15 juin 1908, p. 451.]
[495: Voyage en Dalmatie, t. 1, pp. 105-121.]
[496: Voyage pittoresque, pp. 54 et 81.]
[497: A. Filon, Mérimée (Collection des Grands Écrivains français), Paris, 1898, p. 28. «La biographie du prétendu barde Maglanovich, les notes, les appendices… toute cette partie accessoire de l'œuvre a une physionomie et un sens.»]
[498: La Guzla, p. 248.]
[499: Chants populaires de la Grèce moderne, t. I, p. 81.]
[500: La Guzla, p. 203.]
[501: Chants populaires de la Grèce moderne, tome I, p. 112.]
[502: La Guzla, p. 191.]
[503: Sainte-Beuve dit que Fauriel dut voir dans la Guzla «une atteinte légèrement ironique à des sujets pour lui très sérieux et presque sacrés»; on a même dit qu'il fut mécontent de cette conséquence inattendue de ses conseils littéraires. (J.-B. Galley, op. cit., p. 314.)]
[504: Jean-Baptiste Du Halde, Description de la Chine, Paris, 1735, 4 vol. in-folio. (Tome III, pp. 339-378.)]
[505: Pierre Martino, L'Orient dans la littérature française au XVIIe et au XVIIIe siècles, Paris, 1906, p. 220.]
[506: Un professeur serbe, M. Romanovitch, a fait représenter et imprimer, il y a quelques années, un «psychodrame» intitulé: Prokop, fondé sur la même histoire. M. Romanovitch a oublié de nous indiquer sa source.]
[507: Foreign Quarterly Review, juin 1828, pp. 662-671.]
[508: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 88-89.]
[509: Ibid.—La Guzla, p. 26.]
[510: Srpski kgnijevni Glasnik, 1er décembre 1901.—Donc, ce n'est pas M. Tomo Matié qui a «mis la main sur l'ouvrage» comme on l'a laissé entendre dans l'Archiv für slavische Philologie, t. XXIX, p. 78.]
[511: Sur Chaumette-Desfossés lire un article nécrologique de Roux de Rochelle, dans le Bulletin de la Société de Géographie, mars 1842.]
[512: Voyage en Bosnie, pp. 51-53.]
[513: Voy. la lettre de Mérimée à Sobolevsky.]
[514: La Guzla, p. 205.]
[515: Voyage en Bosnie, pp. 22-24.—La Guzla, pp. 30-31.]
[516: Léo Joubert, Revue de France du 31 juillet 1875, pp. 45-46.—La Guzla, pp. 33-42.]
[517: La Guzla, pp. 27-32.]
[518: La Guzla, pp. 129-133.]
[519: Fauriel, Chants populaires de la Grèce moderne, t. II, p. 135.]
[520: La Guzla, p. 249.]
[521: Revue contemporaine, 31 décembre 1854, p. 239.]
[522: Fauriel, Chants populaires de la Grèce moderne, t. I, p. 139; t. II, p. 141; etc.—Voir aussi le mot: horse dans l'index alphabétique de l'ouvrage suivant: English and Scottish Popular Ballads, edited by F. J. Child, Boston, 1884-1898, 5 vol. in-4°.]
[523: A. Vozon, L'Épopée serbe, pp. 116-117.]
[524: Voyage en Bosnie, p. 75.]
[525: «Les Grecs et les catholiques romains se damnent à qui mieux mieux dans la Dalmatie et la Bosnie. Ils s’appellent réciproquement passa-vjerro, c’est-à-dire foi de chien.» La Guzla, p. 31.]
[526: Voyage en Bosnie, p. 20.]
[527: La Guzla, pp. 28 et 31.]
[528: Les Contemporains, nº 79, Mérimée, Paris, 1857, p. 37.]
[529: Mérimée et ses amis, Paris, 1894, p. 37.]
[530: Viaggio in Dalmazia, t. 1, pp. 43-105.]
[531: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 65-66.]
[532: Sauf l'indication contraire, toutes nos citations sont empruntées à l'édition bernoise du Voyage (1778).]
[533: Heyduque (haïdouk), vient de l'arabe-turc haïdout brigand, mais dans la poésie populaire il n'a nullement une signification flétrissante.]
[534: A. Dozon, op. cit., p. LV.]
[535: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 78-81.]
[536: La Guzla, pp. 67-71.]
[537: Le nom de Christich Mladin est un nom serbe des plus authentiques. Pourtant Mérimée ne le tient ni de Fortis, ni de Chaumette-Desfossés, mais d'une source où il avait très peu puisé,—et qui est restée inconnue jusqu'aujourd'hui,—du Voyage Pittoresque de l'Istrie et de Dalmatie, rédigé d'après l'itinéraire de L.F. Cassas, par Joseph Lavallée, Paris, 1802. Ce nom se trouve à la page 37.]
[538: Grand couteau que les Morlaques ont toujours à leur ceinture. (Note de Mérimée.)]
[539: Allusion au vampirisme dont on parlera ailleurs. Mérimée remarque dans une note que «ce mot rappelle celui de l'écuyer breton au combat des Trente: «Bois ton sang, Beaumanoir!»]
[540: «Kalo molyvi, une bonne balle, c'est le souhait que les klephtes se faisaient dans leurs toasts.» (Mérimée à Mme de La Rochejacquelein, 10 juillet 1859.)]
[541: Traduction P.-A. Fiorentino.]
[542: Moniteur universel du 13 août 1827; Journal de Paris du 27; Foreign Quarterly Review, juin 1828.]
[543: Srpski kgnijevni Glasnik du 1er décembre 1901, p. 358.]
[544: Karadjitch, Chants populaires serbes, t. III, n° 50.—A. Dozon, l'Épopée serbe pp. 244-245.]
[545: La Guzla, pp. 49-53.]
[546: En réalité, la poésie populaire serbo-croate ne connaît pas les strophes.]
[547: Traduction de M. P. Lehr.]
[548: Viaggio in Dalmazia, t. I, pp. 94-95.]
[549: A. Fée, Voceri, chants populaires de la Corse, Strasbourg, 1850.]
[550: Henry Maine-Sumner, De l'organisation juridique de la famille chez les Slaves du Sud, dans la Revue générale de droit, Paris, 1878.]
[551: La Guzla, pp. 73-74.]
[552: Notice sur Hyacinthe Maglanovich.]
[553: Énumérant les titres et qualités de ses amants, la jeune fille, en vraie Espagnole, compare leurs talents de joueur de guzla, comme si cet instrument accompagnait les chansons d'amour! Mérimée avait-il oublié qu'il avait dit que «la plupart des joueurs de guzla sont des vieillards fort pauvres, souvent en guenilles»?]
[554: P. V. Annenkoff, Matérialui dlia biografii Pouchkina, Saint-Pétersbourg, 1855, pp. 373-377.]
[555: Cette étymologie est fausse. Pobratime vient du verbe pobratimiti se (fraterniser) où le préfixe po ne représente pas une idée de division (po veut dire aussi demi) mais une action accomplie.]
[556: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 86-88.]
[557: La Guzla, p. 122.]
[558: La Flamme de Perrussich (la Guzla, pp. 117-123).]
[559: La Guzla, pp. 225-231.]
[560: Idem, p. 231.]
[561: Idem, pp. 193-205.]
[562: Mérimée ajoute, en note: «On peut voir par ce trait de quelle considération jouissent les vieillards et les poètes illyriens.» C'est là, hélas! une grande exagération de sa part.]
[563: Cyprien Robert, Les Slaves de Turquie, Paris, 1844.—A. d'Avril, La France au Monténégro, Paris, 1876.]
[564: P. Pisani, La Dalmatie de 1797 à 1815, Paris, 1893.]
[565: Le prince-évêque de Monténégro.]
[566: Le général baron Gauthier.]
[567: Le mot faucon s'emploie pour désigner un homme brave.]
[568:
«Pobiégoché iadovi Frantzousi,
Ka i pousta stoka bez tchobana
A za gnima mladi Tzernogortzi
Tiéraché ih do vrata Chouragna.»
]
[569: Tchoubro Tchoïkovitch [Simo Miloutinovitch], Piévania tzernogorska i herzégovatchka, Leipzig, 1837, n° 48.—Nous suivons la traduction de M. d'Avril.]
[570: Dr. Friedrich Krauss, La Fin du roi Bonaparte, chanson des guzlars orthodoxes de la Bosnie, dans la Revue des traditions populaires, Paris, 1889, pp. 1-9, 146-157.]
[571: La Guzla, pp. 245-248.]
[572: Nous retrouvons ce trait caractéristique dans beaucoup de poésies populaires. La célèbre Bataille de Morat, de Veit Weber, rappelle singulièrement les ballades serbes du même genre.]
[573: La Guzla, pp. 233-244.]
[574: Mérimée a emprunté ce nom au Vampire de Polidori.]
[575: Lettre à Mme Récamier (Budva, le 17 avril 1824).]
[576: La Guzla, pp. 233-237.]
[577: Idem, pp. 125-127.]
[578: Annales romantiques, 1825, pp. 306-307.]
[579: N'oublions pas que Mérimée passa l'automne 1826 à Boulogne-sur-Mer.]
[580: Léo Joubert, Revue de France du 31 juillet 1875.]
[581: Recueil des Discours lus dans les séances de l'Académie française, 1870-1879, t. I, p. 462.]
[582: Traduction Leconte de Lisle.]
[583: Ce nom est russe. Comme l'a remarqué M. Leger, il était popularisé en France par la Jeune Sibérienne de Xavier de Maistre.]
[584: Claude Fauriel, Chants grecs, t. II, p. 197.]
[585: La Guzla, pp. 43-45.]
[586: Gazette de France du 19 septembre 1827.]
[587: Voyage en Bosnie, pp. 2-3.]
[588: Traduction F. Barbier.—Pour dépister le critique, Mérimée déclara dans une note que cet Impromptu fut fait à sa requête par un vieux Morlaque, pour une dame anglaise. Il fournit même une chanson kirghise «qui offre une grande analogie» avec la sienne!]
[589: La Guzla, p. 187.]
[590: La Guzla, p. 39.—«Avez-vous jamais lu Homère? écrivait Mérimée à Mme de La Rochejacquelein. Pour les héros grecs, c'était une grande douleur de mourir sans être pleuré, sans être enterré.» (Une Correspondance inédite, p.19.)]
[591: Horace, Épîtres, I, 2, v. 31.]
[592: À notre prière, M. A. Kossowski a voulu bien revoir et compléter ce paragraphe.]
[593: Alfred Fellows, The Vampire Legend, dans The Occult Review, 1er septembre 1908, p. 125.]
[594: Probablement emprunté au turc septentrional über, sorcier. (Miklosich, Etymologisches Wörterbuch der slavischen Sprachen, Vienne, 1886, p. 374 et suiv.). En serbe vampir; en polonais upior.]
[595: Le Mercure galant, mai 1693, février 1694, cité par M. Stefan Hock dans son étude très documentée: Die Vampyrsage und ihre Verwertung in der deutschen Literatur, Berlin, 1900, pp. 33-34.]
[596: D'abord dans l'Histoire de l'état présent de l'Église grecque et de l'Église arménienne, par l'Anglais Paul Ricault (trad. par M. de Rosemond, Middelbourg, 1692, p. 281 et suiv.); ensuite dans la Relation du Voyage du Levant de Pitton de Tournefort, Lyon, 1717, t. I, pp. 158-165. Ce voyageur français avait entendu parler des vroucolaques à Mycone, en 1700, et avait assisté à des scènes vraiment effroyables.]
[597: Wiener Diarium du 25 juillet 1725.—Entselzliche Begebenheit, welche sich in dem Dorff Kisolava ohnweit Belgrad in Ober-Ungarn (sic) vor einigen Tagen zugetragen, Vienne 1725.]
[598: Rapport conservé au Hofkammerarchiv à Vienne; cité par M. Hock, op. cit., p. 38.]
[599: Calmet, Traité sur les apparitions, pp. 36-39.—La Guzla, pp. 139-145.—Hock, op. cit., pp. 38-39.]
[600: M. Ranft, Tractat von dem Kauen und Schmatzen der Todten in den Gräbern, Leipzig, 1734, p. 179.]
[601: Stefan Hock, op. cit., p. 40.]
[602: Histoire des Vampires, Paris, 1820, p. 243.]
[603: Voir la liste de ces ouvrages chez M. Hock, pp. 36 48.]
[604: Dictionnaire philosophique, article: «vampires».]
[605: Le Dictionnaire d'Hatzfeld et Darmesteter ne connaît pas d'exemple avant 1762.]
[606: À Paris, chez de Bure aîné, 1746, pp. 500 in-12. Les éditions postérieures sont en deux volumes.]
[607: Diderot et d'Alembert, l'Encyclopédie, article: «vampires.»—Pourtant, il faut le reconnaître, l'ouvrage du père Calmet a toujours une certaine valeur. Abstraction faite des réflexions de l'auteur, les documents qui y sont ramassés forment la plus complète monographie, pour ainsi dire, sur cette superstition populaire. The Phantom World, by Augustin Calmet, edited with an Introduction and Notes by the Rev. Henry Christmas, Londres, 1850, 2 vol. in-8°, Introduction.]
[608: Dissertations sur les Apparitions, pp. 225-226.]
[609: Stefan Hock, op. cit., loc. cit.]
[610: Hock, op. cit., p. 66.]
[611: Mme de Staël, De l'Allemagne, 2e partie, ch. XIII.]
[612: Hock, op. cit., pp. 66-89.]
[613: Hock, op. cit., p. 69.]
[614: De l'Allemagne, 2e partie, ch. XIII.]
[615: F. Baldensperger, Bibliographie critique de Goethe en France, Paris, 1907, p. 193.]
[616: Parue dans ses Études françaises et étrangères, Paris, 1828.—Goethe vantait cette traduction à Eckermann, le 14 mars 1830.]
[617: Baldensperger, op. cit., loc. cit.]
[618: Faust, II (éd. de Weimar), vers 7981, 8820 et suiv.]
[619: Traduction J.M.H. Bigeon.]
[620: Hock, op. cit., pp. 72-73.]
[621: Goethes Unterhaltungen mit dem Kanzler Friedrich von Müller, éd. Burkhardt, Stuttgart, 1898, p. 51.—Hock, op. cit., pp. 79-80.]
[622: Essai sur le génie de Byron, p. 161.]
[623: Mes Mémoires, Paris, 1852, t. VII, pp. 163-313.]
[624: Mélanges de littérature et de critique, Paris, 1820, t. I, p. 417.]
[625: Tome II, 1820, p. 245.—Pourtant Hugo se concilia bientôt avec ce genre.]
[626: Tome XI, 1820, p. 93.]
[627: Voici encore quelques ouvrages du temps: Jacques Fignolet sortant de la représentation du Vampire, par M. A. R.; Encore un Vampire ou Fanfan la Tulipe sortant de la Porte-Saint-Martin, par Emile B.-L.; Les Étrennes d'un Vampire, manuscrit trouvé au cimetière du Père-Lachaise; Demoniana ou nouveau choix d'aventures surprenantes, de nouvelles prodigieuses, d'aventures bizarres sur les revenants, les spectres, les fantômes… par Mme Gabrielle de Paban; les Fantômes nocturnes ou les terreurs des coupables, théâtre de forfaits offrant… des visions infernales; une nouvelle traduction du Vampire de Polidori, par A. E. de Chastopalli, le Vampire ou la Vierge de Hongrie, par le baron de Lamothe-Langon, etc.]
[628: Le Vampire, drame fantastique en 5 actes et 10 tableaux, par A. Dumas et Aug. Maquet, représenté le 30 décembre 1851. Cf. E. Estève, op. cit., p. 78.—Un opéra allemand en quatre actes, le Vampire, paroles de C.-G. Haeser, musique de Marschner, fut représenté à Leipzig le 28 mars 1828. «Cet ouvrage fort remarquable, dit le Dictionnaire des Opéras se distingue particulièrement par l'expression caractérisée des personnages de la pièce et par une harmonie originale et vigoureuse. Le Vampire ne pâlirait pas à côté du Freyschütz de Weber, l'ancien compétiteur de Marschner.» Cet opéra fut accueilli avec enthousiasme et représenté sur les théâtres de toutes les villes de l'Allemagne. Il le fut aussi à Londres et à Liège le 27 janvier 1845, avec succès. Il a été traduit et adapté à la scène française par Ramoux, et on se disposait à le donner à l'Académie de Musique lorsque les événements de 1830 en firent ajourner la représentation.
Paul Féval traita une histoire de vampire dans son Chevalier Ténèbre (1861).—De nos jours, M. A. Ferdinand Herold s'est inspiré du vampirisme (indien cette fois) dans ses Contes du Vampire (Mercure de France, 1902).—Notons encore le Voukodlak, nouvelle de Léo Joubert, publiée dans le Siècle du 2 au 9 août 1855; Vikram and the Vampire, or Tales of Hindu Devilry, par sir Richard Burton, orientaliste anglais bien connu.]
[629: Voir ci-dessus, chapitre I, § 9.]
[630: Victor Hugo, leçons faites à l'École Normale supérieure, sous la direction de Ferdinand Brunetière, Paris, 1902, t.1, p. 245.]
[631: Voir ci-dessus, chapitre I, § 9.]
[632: Anatole France, Sainte-Beuve poète, p. 12.]
[633: Th. Gautier, Histoire du romantisme, pp. 50-51. Gautier lui-même débuta en 1828 par une pièce de vers intitulée: la Tête de mort, avec laquelle (la poésie et non la tête) il se présenta chez Sainte-Beuve.]
[634: Ph. O'Neddy, Feu et Flamme, poésies, Paris, 1833.]
[635: M. Souriau, La Préface de «Cromwell» (Introduction, texte et notes), Paris, 1897, pp. 204-206.]
[636: Eckermann, Conversations de Goethe, t. II, p. 193.]
[637: F. Chambon, Notes sur Mérimée, p. 4.—Le même, Lettres inédites de Prosper Mérimée, p. XIV.]
[638: La Guzla, pp. 97, 137, 213.]
[639: Les deux mots sont en usage chez les Serbo-Croates; le dernier n'est, sans doute, qu'une corruption de vroucolaque, nom sous lequel les Grecs modernes désignent la même chose.]
[640: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 95-96.]
[641: Chaumette-Desfossés, Voyage en Bosnie, p. 74.]
[642: La Guzla, pp. 135-156.]
[643: Augustin Filon, Mérimée et ses amis, Paris, 1909, p. 38.]
[644: Khava n'est pas un nom serbo-croate. Nous croyons que Mérimée l'a forgé en s'inspirant du Khavass («huissier extérieur») dont parle Chaumette-Desfossés (Voyage en Bosnie, p. 75). Le groupe KH lui paraissait si romantique!]
[645: La Guzla, pp. 146-148.]
[646: La Guzla p. 156.]
[647: La Guzla, pp. 157-167.]
[648: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 109-113.—La Guzla pp. 165-166.]
[649: La Guzla, pp. 169-171.]
[650: La Guzla, pp. 187-191.]
[651: La Guzla, pp. 217-223.]
[652: La Guzla, pp. 177-185.]
[653: Article sur Nicolas Gogol, cité par M. Filon, op. cit., p. 102.]
[654: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 117-118.]
[655: La Guzla, p. 185.]
[656: Idylles, VI, 39.]
[657: Histoire naturelle, VII, 2.—Cf. aussi les Captifs de Plaute, vers 475-495.]
[658: «Dans ses yeux brille une double prunelle d'où jaillissent à la fois des rayons de feu.» (Amores, I. Éleg. 8, 15.)]
[659: Livre VIII, ch. XIV.]
[660: Cf. ci-dessus, chapitre I, § 9.]
[661: Ibid.]
[662: Fred. Th. Elworthy, The Evil Eye, Londres, 1898, pp. 14 et 18.]
[663: Fauriel, Chants grecs, t. I, p. LXXXI.]
[664: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 98-99.—Cette croyance existe même aujourd'hui parmi les Serbo-Croates.]
[665: la Guzla, pp. 91-100.]
[666: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 98-99.]
[667: C'est le passage qui fut supprimé dans la deuxième édition.]
[668: La Guzla, pp. 113-116.]
[669: La Guzla, pp. 101-112.]
[670: Idem, p. 112.]
[671: Les Géorgiques, liv. IV, vers 485-495. (Traduction A. Nisard.)]
[672: Cf. ci-dessus, note 553.]
[673: Remarquons qu'il existe une légende populaire polonaise dans laquelle un père se crève les yeux pour sauver ses enfants de son regard; mais la publication en est postérieure à la Guzla et certainement Mérimée ne l'a pas connue. (Woycicki, Contes populaires polonais, traduction allemande, p. 25.)]
[673: Le Monde enchanté, ou examen des communs sentiments touchant les esprits, leur nature, leur pouvoir, leur administration et leurs opérations et touchant les effets que les hommes sont capables de produire par leur communication et leur vertu. Divisé en quatre parties. Par Balthazar Bekker, docteur en théologie et pasteur à Amsterdam. Traduit du Hollandais. À Amsterdam, chez Pierre Rotterdam, 1694. 4 tomes en 6 volumes, in-12.]
[674: Dictionnaire philosophique, article: Bekker.]
[675: La Guzla, p. 212.]
[676: Le Monde enchanté, t. II, pp. 293-295.—Naturellement, Mérimée ne cite pas ce passage. C'est M. Matié qui l'a retrouvé le premier.]
[677: La Guzla, pp. 207-211.]
[678: La Guzla, pp. 77-89.]
[679: On la rencontre pour la première fois dans la Légende dorée de Jacques de Voragine.—B. Seuffert, Die Legende von der Pfalzgrãfin Genovefa, Würzburg, 1877.]
[680: Les Soupirs de Siffroi, ou l'Innocence reconnue, tragédie, 1675. (Voir sur cette pièce singulière le Catalogue de la bibliothèque dramatique de M. de Soleinne, t. II, p. 24.)]
[681: Geneviève, ou l'Innocence reconnue, tragédie chrétienne, 1679.]
[682: Geneviève de Brabant, comédie, 1793.]
[683: Bruno Golz, Pfalzgrãfin Genovefa in der deutschen Dichtung, Leipzig, 1897.]
[684: Jean-Baptiste Porta, Napolitain, La Magie naturelle qui est, les secrets & miracles de Nature. Nouvellement traduite de Latin en François. À Rouen, 1680, pp. 360-361.]
[685: Minstrelsy of the Scottish Border, t. III, p. 287.—Cf. F.-J. Child, English and Scottish Popular Ballads, t. I, p. 157.]
[686: Le Rozier historial de France, contenant deux roziers… Paris, 1522, goth. 214 ff.—Cité par le Globe, t. VI, p. 413.]
[687: La Guzla, pp. 55-66.]
[688: La Guzla, p. 64.]
[689: Deslongchamps, Essai sur les fables indiennes, p. 107 et suiv.—Cité par F.-J. Child, The English and Scottish Popular Ballads Boston, 1884-98, t. I, p. 269.]
[690: Montaiglon et Raynaud, Recueil général des fabliaux, t. III, pp. 1-34.—Cité par F.-J. Child, op. cit., t. I, p. 257.]
[691: F.-J. Child, op. cit., pp. 257-274.—Reinhold Köhler, Jahrbuch für romanische und englische Literatur, t. VIII, p. 44 et suiv.]
[692: La Guzla, pp. 251-255 et 256-257 (notes).]
[693: Voir ci-dessus, pp. 31-36.]
[694: Nous citerons seulement les plus importants:
Franz Miklosich, Ueber Goethes Klaggesang von der edlen Frauen des Asan Aga, publié d'abord dans les Comptes rendus de l'Académie impériale de Vienne (section d'histoire et de philosophie), tome CIII, pp. 413-490, puis tiré à part, Vienne, 1883.—Cf. Anzeiger für deutsches Alterthum, t. X, p. 400 et suiv. (Otto Pniower); Archiv für slavische Philologie, t. VII, p. 499 et suiv., et t. X, p. 659 et suiv.; Goethe-Jahrbuch, t. V, p. 396 et suiv.
Karl Geiger, Ueber Goethes «Klaggesang von der edlen Frauen des Asan
Aga», dans l'Archiv für Literaturgeschichte, t. XIII, pp. 336-350,
Leipzig, 1885.—Écrit avant la publication de l'étude précédente.
Karl Bartsch, Goethe und das serbische Versmass, article publié dans la revue berlinoise Die Gegenwart, tome XXIV, 1883, nº 41, p. 229 et suiv.
H. Preisinger, Goethe and the Servian Folk-Song, dans les Transactions of the Manchester Goethe-Society, 1886-1893, Warrington, 1894, pp. 77-89. (Tous ceux qui, plus tard, ont étudié le même sujet, ont ignoré ce travail.)
Fr. Marković, Prilog esteličkoj nauci o baladi i romanci (Contribution aux études esthétiques de la ballade et de la romance), Rad Jugoslavenske Akademije, tome CXXXVIII, pp. 181-185.
Matthias Murko, Goethe und die serbische Volkspoesie, dans la revue viennoise Die Zeit, 1899, nº 256, p. 134 et suiv. (Nous ne connaissons cet article que de nom.)
Camilla Lucerna, Die südslavische Ballade von Asan-Agas Gattin und ihre
Nachbildung durch Goethe, Berlin, 1905.—Cf. une notice de M. Rudolf
Abicht dans Studien zur vergleichenden Literaturgeschichte,
herausgegeben von Dr. Max Koch, Berlin, 1905, t. V, pp. 366-376.
Dr Milan Ćurčin, Das serbische Volkslied in der deutschen Literatur, Leipzig, 1905.—Cf. Studien z. vergl. Literaturgeschichte, t. VI, 1906, pp. 508-511 (W. Nehring); Deutsche Literatur-Zeitung, Leipzig, 1906, p. 1824; Literar. Zentralblatt, Leipzig, 1906, col. 1047-48; Archiv für slavische Philologie, tome XXVIII, Berlin, 1906 (Matthias Murko); Literar. Handweiser, Münster, 1907, p. 353; Allgem. Literaturblatt, Vienne, 1907, p. 561.
Stjepan Tropsch, Njemački prijevodi našijeh narodnijeh pjesama (Les traductions allemandes de nos poésies populaires), Rad Jugoslavenske Akademije, t. CLXVI, Agram, 1906, pp. 1-74. (Sera continué.)]
[695: M. Ćurčin, op. cit., p. 59.—Auguste Dozon, qui était un des meilleurs connaisseurs de la piesma serbe, considéra la Triste ballade comme une poésie, «féminine» ou lyrique, quand il la traduisit en 1859 dans ses Poésies populaires serbes, et ne l'inséra point dans la seconde édition de cet ouvrage qui parut en 1888 sous le titre plus exclusif de l'Épopée serbe.]
[696: M. Ćurčin pense que la Triste ballade a reçu sa forme définitive vers l'an 1700. (Das serbische Volkslied, p. 65.)]
[697: Nous traduisons littéralement d'après le texte serbo-croate, tel qu'il est publié par Fortis.]
[698: La Guzla, p. 254.]
[699: Télégraphe officiel des provinces illyriennes du 20 juin 1813. L'article est réimprimé par M. Matić dans l'Archiv für slavische Philologie, t. XXIX, pp. 79-81.]
[700: Ch. Nodier, Mélanges de littérature et de critique, Paris, 1820, t. II, pp. 365-366.]
[701: Cf. Auguste Dozon, L'Épopée serbe, p. LXXV.]
[702: Ces derniers mots manquent dans le texte original, mais ils se retrouvent dans la traduction de Fortis.]
[703: Ch. Nodier, Mélanges de littérature et de critique, mis en ordre et publiés par Alexandre Barginet, de Grenoble, Paris, 1820, tome II, pp. 369-371.]
[704: Voir ci-dessus, chapitre I, § 3.]
[705: Voyage en Dalmatie, t. I, pp. 143, 145, 147, 149.—Lettre sur les mœurs des Morlaques, pp. 79, 81, 83, 85.—Cf. Matić, Archiv für slavische Philologie, t. XXIX, pp. 67-69, 84-86 (réimpression).]
[706: Cf. ci-dessus, chapitre I, § 2 et 3.]
[707: Voyage de la Grèce, 2e édition, Paris, 1826, t. III, pp. 135-137.]
[708: Karadjitch inséra la Triste ballade dans la première édition de son recueil (1814), mais non dans la seconde. Il espérait en obtenir une version plus exacte. N'ayant pas réussi à la trouver, il inséra de nouveau, dans la troisième édition (1846), le texte de Fortis, en le corrigeant sensiblement, beaucoup moins cependant que dans la première édition. A. Dozon reproduisit toutes ces corrections, p. ex.: vers 2, de la neige (Fortis, sniezi, pl. Karadjitch, snieg, sing.); vers 86, cœur de pierre (Fortis, srca argiaskoga; Karadjitch, srca kamenita); etc.]
[709: Archiv für slavische Philologie, t. XXIX, pp. 64-78 et 84-96.]
[710: Idem, p. 66.]
[711: Idem, pp. 66-67.]
[712: Srpski kgnijevni Glasnik du 1er décembre 1901, p. 355.]
[713: Ćurčin, op. cit., pp. 66-69.]
[714: Voir note 190.]
[715: Archiv für slavische Philologie, tome XXIX, pp. 72-78.]
[716: La Guzla, p. 256.]
[717: Chronique du règne de Charles IX, suivie de la Double Méprise et de la Guzla, Paris, 1842, p. 475.]
[718: Qui était cet ami qui l'aida à traduire la Triste ballade? M. Matić veut que ce soit J.-J. Ampère, parce que Mérimée dit une fois de lui: «Il sait toutes les langues de l'Europe.» (Archiv, XXIX, 78; Brankovo kolo, 1908, p. 646.) Mais M. Matić oublie qu'ailleurs l'auteur de la Guzla déclare expressément que cet ami non seulement SAVAIT le russe, mais qu'il ÉTAIT Russe. (Éd. de 1842, p. 475.) Ampère ne connaissait aucune des langues slaves et, quand il avait à parler des Slaves, il utilisait des ouvrages allemands. (Littérature et voyages, 1833, Mélanges, 1867.)
Nous ne voyons pas pour quelle raison Mérimée n'aurait pu se renseigner auprès d'un véritable Russe. Dès cette époque, il avait des relations dans la colonie, alors très nombreuse, des Russes à Paris,—ne fut-ce pas, en effet, un Russe qui se chargea de transmettre la Guzla à Goethe?—On le voyait chez Mme Zénaïda Wolkonska, et il pouvait rencontrer chez les Stapfer un M. Melgounoff (Novoé Vrémia du 25 oct. 1894). Il est resté dans la Guzla plusieurs traces de ces fréquentations, en particulier un assez grand nombre de noms propres: Dmitri, Wlodimer, Alexis, Prascovie, Yacoubovich, Tchernyegor, Miliada, etc. Ce dernier est très significatif, car c'est le nom que porte l'héroïne du poème historique le Tableau slave de Mme Wolkonska.]]