Tamisier (M.).
Tasso (Torquato).
Tastu (Mme Amable).
Taylor (le baron).
Tchoïkovitch (Tchoubro), voir Miloutinovitch (Simo).
Techener (libraire).
Télégraphe officiel des provinces illyriennes.
Tercy (M. de).
Texte (Joseph).
Théocrite[979].
Théophile de Viau.
Thibaut IV, comte de Champagne.
Thieme (Hugo P.).
Thierry (Augustin).
Thierry (Gilbert-Augustin).
Thiers (Adolphe).
Tieck (Ludwig).
Tipaldo (Biografia).
Tolstoï (Léon).
Tomachévitch (Etienne-Thomas II).
Tomachévitch (Radivoï).
Tourguéneff (Ivan).
Tourneux (Maurice).
Towianski (André).
Tracy (Destutt de).
Trawinski (F.).
Trenchard (John).
Tristan et Iseult.
Tristan l'Hermite.
Tropsch (Stjepan).
Tzernoyévitch (Maxime).
Ueber Kunst und Altertum.
Uhland (Ludwig).
Valnay (M.).
Vampirisme.
Vanderbourg (Ch.).
Vater (J. S.).
Vedova (G.).
Vénévitinoff.
Verkovitch (Stefan).
Vesselofsky (Alex.).
Vetter (Th.).
Vialla de Sommière (L.-C.).
Viazemsky (le prince).
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Vila (la).
Villehardouin (Geoffroi de).
Villemain (François).
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Villers (Charles).
Villiers (lord Clarendon).
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Villon (François).
Vilmar (August).
Viollet-le-Duc.
Virgile.
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Voltaire.
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Voukossav (heyduque).
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Wiener Diarium.
Wierus.
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Xanthos.
Yakovlieff.
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Yart (Antoine).
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Yovanovitch (Zmaï-Yovan).
Zaleski (Bohdan).
Zarbarini.
Zélitch (Ghérassim).
Zelter (Karl Friedrich).
Zimmer (Heinrich).
Zschokke (Heinrich).
[1: A. Filon, Mérimée et ses amis, Paris, 1894, pp. 37-38.]
[2: Il est vrai que Eugène de Mirecourt, l'auteur des Contemporains, avait essayé de faire quelques recherches et qu'il avait consulté le Voyage de Fortis, source principale de la Guzla. Mais, avant d'avoir trouvé ce qu'il cherchait et ce qu'il aurait pu trouver avec quelque diligence, il ferma le «gigantesque volume», déclarant «franchement» qu'il ne voyait pas de quel secours a pu être à Mérimée «ce livre indigeste, qui ne parle que de métallurgie, de botanique et de géologie». (Les Contemporains, n° 79, Mérimée, Paris, 1857, p. 37.)]
[3: Voir à la fin du présent volume une liste de travaux relatifs à la Guzla.]
[4: Notamment: le royaume de Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le royaume de Croatie, une partie de l'Istrie et une autre de la Hongrie du Sud, la Dalmatie, la principauté de Monténégro, la Vieille-Serbie (Macédoine du Nord et le sandjak de Novi-Bazar), enfin une partie de la Macédoine.]
[5: Même de nos jours, le gouvernement bosniaque ne reconnaît pas l'existence d'une langue serbo-croate officielle et lui donne le nom de langue provinciale (sic), die Landessprache.]
[6: Ce nom, qui désigne aujourd'hui exclusivement les habitants de l'Esclavonie (pays faisant partie de la Croatie), désignait autrefois les Slaves en général; il commença à disparaître dès la fin du XVIIIe siècle, surtout sous l'influence des écrivains russes. Pour remplacer le nom d'Esclavons par un terme plus précis, un Ragusain, le comte de Sorgo, proposait, en 1807, à l'Académie Celtique de Paris le nom de Slovinski-narod (peuple slovinique). Mémoires de l'Académie Celtique, t. II, pp. 21-62.]
[7: Voir ci-dessous, ch. II, § 5.]
[8: Petit de Julleville, Histoire de la langue et de la littérature française, t. II, pp. 308-311.]
[9: Ernest Leroux, éditeur.]
[10: Édition fac similé, par L. Stoyanovitch, Belgrade et Vienne, 1897.]
[11: M. Murko, Geschichte der älteren südslawischen Litteraturen, Leipzig, 1908, pp. 181-184.—A. Brückner, Ein weissrussischer Codex miscelianeus, Archiv für slavische Philologie, t. IX, 1886.]
[12: Dr Friedrich Krauss, dans la Zeitschrift für vergleichende Litteraturgeschichte, Neue Folge, III Band, Berlin, 1890, p. 351.]
[13: F. Lenormant, Deux dynasties françaises chez les Slaves méridionaux, Paris, 1861.]
[14: Pavlé Popovitch, Manekine in der südslavischen Litteratur dans la Zeitschrift für romanische Philologie, 1908, pp. 312-322 et 754.]
[15: Paul Morillot, Le Roman de 1660 à 1700 dans l'Histoire de la langue et de la littérature française publiée sous la direction de Petit de Julleville, t. V, p. 574.]
[16: Maurice Souriau, Bernardin de Saint-Pierre, Paris, 1905.]
[17: À ce sujet, consulter la Bibliographie française sur les Serbes et les Croates, par M. Nicolas S. Pétrovitch (Belgrade, 1900), et les travaux du Dr Petar Matković, dans les Rad de l'Académie Sud-Slave d'Agram, et ceux de M. Stoyan Novakovitch, dans les Godichnitsa Nikolé Tchoupitcha et ailleurs.]
[18: Pierre Martino, L'Orient dans la littérature française aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1906.]
[19: À Paris, chez N.-M. Tilliard, 1765, pp. XLIV et 364, in-4°. Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[20: «Ces Ragusois sont gens de grand traffic, et principalement sur ceste mer Méditerranée, ayans plus de six-vingts gros navires, avares, superbes et hautins, qui se persuadent n'y avoir gens plus nobles qu'eux: et pour paroistre tels, portent ordinairement l'oyseau sur le poing en se promenans par la ville, avec leur long habit, suyvans au reste l'église romaine et recognoissans le Pape. Leur commun idiome est l'Esclavon, le plus fâcheux de toutes les autres langues: pour lequel ils ont un alphabet et characteres à part, duquel aussi se servent les Serviens, Bossenois, Bulgariens, etc.» (Jean Palerne Foresien, Pérégrinations, Lyon, 1606, p. 517.)—«Nous vismes après Raguse, qui est la ville capitale d'une république, écrivait vers 1610 un Parisien; bien qu'elle ne soit guère plus grande que la place Royalle, mais que la beauté des édifices et la quantité des fontaines rendent si jolie que je pourrois vous assurer qu'il y en a peu dans l'Europe de mieux bastie, si depuis peu de temps les tremblemens de terre n'en avoient tellement ébranlé les fondemens qu'il a fallu traverser les rues avec des estayes pour en appuyer les maisons.» (Voyage du sieur Du Loir, Paris, 1654.)—Ces deux ouvrages manquent dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[21: Starine de l'Académie Sud-Slave, t. XIV, Agram, 1883, pp. 58-82.]
[22: Glasnik du Musée «provincial» bosniaque, t. XVI, Sarayévo, 1904.]
[23: Cf. Louis Leger, Molière à Raguse, dans la Revue d'histoire littéraire, juillet-septembre 1908.]
[24: Bibl. nat. Mss. fonds fr., dossier Raguse.]
[25: Louis de Voïnovich, Louis XIV et Raguse, dans la Revue d'histoire diplomatique, 1907, pp. 57-95.]
[26: Les Éclipses, poème en six chants, dédié à Sa Majesté par M. l'abbé Boscovich; traduit en français par M. l'abbé de Barruel, Paris, 1779; réimprimé en 1784.]
[27: Il en existe deux copies à Paris, l'une à la Bibliothèque nationale, l'autre aux Archives nationales. Il y en a aussi à Raguse et à Venise, paraît-il.]
[28: Léon Gautier, Les Épopées françaises, t. II, Paris, 1892, p. 679.—M. Gottlieb Wüscher, dans son étude Der Einfluss der englischen Balladenpoesie auf die französische Litteratur (Zurich, 1891, p. 23), attribue faussement cette collection à J.-B. de la Curne de Sainte-Palaye.]
[29: Bibliothèque universelle des romans, mai 1777, p. 6.]
[30: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[31: Toute la correspondance à ce sujet entre l'Institut, le ministre des Relations extérieures et le consul général de France à Raguse, a été publiée par M. Švrljuga dans les Starine, t. XIV, pp. 70-79.]
[32: Parmi les derniers poètes serbo-croates de l'école ragusaine il faut mentionner un Français, Marc Bruère-Dérivaux (Marko Bruerović), né vers 1770, mort en 1823. Son père représentait la France auprès de la République de Raguse, aussi apprit-il si bien la langue indigène qu'il devint capable d'écrire des traductions, des satires et des comédies. Bruère-Dérivaux passa toute sa vie parmi les Slaves méridionaux, fut consul de France à Scutari en Albanie et mourut pendant un voyage dans l'île de Chypre. Sur son œuvre poétique, il existe une étude critique de M. J. Nagy, Marko Bruère als ragusanischer Dichter, dans l'Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII, pp. 52-76, Berlin, 1906.]
[33: Né à Vicence en 1740, mort à Bologne le 21 octobre 1803. Cf. l'article de G. Vedova dans la Biografia degli Italiani illustri del secolo XVIII de Tipaldo, t. II, p. 237 et suiv.—A. Pypine, Poésie populaire serbe (en russe), dans le Viestnik Evropy, décembre 1876, p. 718 et suiv.—Archiv für slavische Philologie, t. XXX, pp. 586-590.]
[34: Les biographes de Fortis désignent simplement comme «un certain Anglais, nommé Symonds», ce scholar accompli, successeur du poète Thomas Gray à la grande Université anglaise. Nous croyons que c'est ici, pour la première fois, que l'on identifie la personnalité de ce distingué compagnon de Fortis. Sur John Symonds lire Dictionary of National Biography, t. LV, p. 271, et Allibone's Dictionary of British and American Authors, art. «Symonds (John)».]
[35: Osservazioni, pp. 160-161.]
[36: Milan Čurčin, Das serbische Volkslied in der deutschen Literatur, Leipzig, 1905, p. 24.]
[37: Dans son Voyage en Dalmatie, il écrit une fois: «L'endroit où il nous attendait… est le lieu le plus propre pour y méditer les Nuits de Young» (t. II, p. 93).]
[38: Viaggio in Dalmazia, t. I, p. 89. Cesarotti était même un ami de sa famille. Il eut beaucoup de succès avec ses réflexions sur les poèmes ossianiques, dans la Gazette littéraire du 1er septembre 1765.]
[39: Le plus important chapitre du Voyage en Dalmatie, celui des «Mœurs des Morlaques», était dédié à lord Bute. Ce seigneur écossais était un grand admirateur de son compatriote Macpherson, qu'il fit venir à Londres en 1762, au moment de son arrivée au pouvoir. Macpherson lui dédia la première édition de Fingal et cette politesse fut très libéralement rendue: lord Bute paya les frais de la publication de Temora (Dictionary of National Biography, t. XXXV, p. 263). Un tel homme ne pouvait que très chaudement conseiller à Fortis de recueillir des ballades populaires.]
[40: Archiv für slavische Philologie, t. XXX, pp. 586-596.]
[41: Quoi qu'en disent quelques écrivains, sous ce nom, Fortis entendait le peuple serbo-croate en général, et non pas exclusivement la tribu dalmate désignée aujourd'hui par ce nom. Il déclare expressément que «le pays habité par les Morlaques s'étend plus loin vers la Grèce, l'Allemagne et la Hongrie»: c'est-à-dire qu'il comprend la Bosnie, la Serbie et la Macédoine (Viaggio, t. I, p. 44).
Morlaque vient d'une forme primitive morovlach: moro représente le grec μαυρος (noir, misérable); vlach (valaque) est le mot par lequel les Slaves musulmans et catholiques désignent volontiers leurs congénères de religion orthodoxe.]
[42: Volkslieder, Erster Teil, Leipzig, 1778, pp. 130-138: «Ein Gesang von Milos Cobilich und Vuko Brankowich. Morlakisch.»]
[43: Viaggio in Dalmazia dell'Abate Alberto Fortis. In Venezia, Presso Alvise Milocco, all'Apolline, 1774, 2 vol. in-4°, pp. 180 et 204; nombreuses planches.]
[44: Viaggio, t. I, p. 88.]
[45: Viaggio, t. I, pp. 98-105.]
[46: Charles Nodier se moque agréablement de son lecteur quand il prétend avoir «recueilli de la bouche des Dalmates» la version qu'il en a donnée dans Smarra (1821).]
[47: F.-C.-H.-L. Pouqueville, Voyage dans la Grèce, 2e édition, Paris, 1826, t. III, p. 135.]
[48: Cf. ci-dessus, p. 25.]
[49: M.J. Nagy, dans son article sur Marc Bruère, tout en ignorant l'ouvrage de Pouqueville, discute, par anticipation, la possibilité de ce qu'on y avance. Sa conclusion est négative. (Archiv für slavische Philologie, 1906, pp. 52-76.)]
[50: Osservazioni sopra diversi pezzi del Viaggio in Dalmazia del Signor Abate Alberto Fortis, coll'aggiunta della cita di Sochivizca. In Venezia, 1776, pp. 264, in-4º.]
[51: Sermone parenetico di Pietro Sclamer Chersino al Signor Giovanni Lovrich, Modena, 1777.—L'Abate Fortis al Signor Giovanni Lovrich, Brescia, 1777.—Lettera apologetica di Giovanni Lovrich al celebre Signor Antonio Lorgna, Padoua, 1777. (Lorgna avait attaqué Lovrich dans les Efemeridi letterarie di Roma du 31 août 1776.)]
[52: É. Reclus, Géographie universelle, t. III, p. 235.]
[53: Die Sitten der Morlacken. Aus dem Italienischen übersetzt [par F.-A.-C. Werthes]. Mit Kupfern. Bern, bey der typographischen Gesellschaft, 1775, pp. 99, in-8°.—Extrait de l'ouvrage suivant:]
[54: Abbate Alberto Fortis, Reise in Dalmatien. Aus dem Italienischen. Mit Kupfern. Bern, bey der typographischen Gesellschaft, 1776, 2 vol. in-8°, pp. 266 et 284.]
[55: Mercure de France, février 1777, pp. 109-116.]
[56: Lettre de M. l'abbé Fortis à Mylord comte de Bute sur les mœurs et usages des Morlaques, appelés Monténégrins. Avec figures. À Berne, chez la Société typographique, 1778, pp. 85, in-8º.—Lettre à Son Excellence Jacques Morosini sur le pays de Zara. Avec figures. À Berne, chez la Société typographique, 1778, pp. 43, in-8º.—Ces deux brochures sont tirées à part de l'ouvrage suivant:]
[57: Voyage en Dalmatie par M. l'abbé Fortis. Traduit de l'italien. Avec figures. Berne, chez la Société typographique, 1778, 2 vol., pp. 246 et 276, in-8º.—M. Milan Ćurčin (op. cit., p. 48) prétend que cette traduction française n'est pas faite sur l'original italien mais sur la traduction allemande de 1776. Nous n'avons pu comparer les trois éditions complètes,—au British Museum manque la traduction française et à la Bibliothèque Nationale manque l'original—mais nous avons comparé le chapitre sur les Mœurs des Morlaques et, jugeant d'après ce chapitre, il nous semble que M. Ćurčin se trompe. On trouve tant de mêmes mots d'origine latine dans le texte italien et la traduction française que des coïncidences si nombreuses seraient inexplicables si la traduction française avait été faite sur la traduction allemande. (Cf. surtout le commencement du § 9: De' Costumi). Mais ce n'est pas tout. Le traducteur français NE REPRODUIT PAS nombre de fautes d'impression et de transcription des noms slaves, fautes que l'on trouve dans l'édition allemande, mais non dans l'original. Aussi son texte se rapproche-t-il (son texte serbo-croate de la Xalostna piesanza) plutôt du texte de Fortis que de celui du traducteur allemand. La preuve apportée par M. Ćurčin que les planches sont identiques dans les deux traductions n'est pas suffisante, étant donné que les deux ouvrages sont sortis des mêmes presses.]
[58: Frankfurter Gelehrten Anzeigen, des 1er et 5 mars 1776, p. 149. (Cité par M. Karl Geiger, dans l'Archiv für Literaturgeschichte, t. XIII, Leipzig, 1885, p. 339.)]
[59: Die Sitten der Morlacken, pp. 91, 93, 95, 97, 99. Le Klaggesang ne porte pas la signature de Werthes, mais on sait bien que la traduction était sienne. Cf. Dr. Theodor Herold, Friedrich August Clemens Werthes und die deutschen Zriny-Dramen, Münster i. W., 1898, p. 35 et suiv. (Cité par M. Ćurčin, op. cit., p. 45.)
Goethe avait fait la connaissance de Werthes une année avant la publication de cette traduction (1774). Cf. Allgemeine deutsche Biographie, t. XLII, p. 132, et Goethe-Jahrbuch, t. VII, p. 206 et suiv. Pour notre part, nous croyons que ce fut à cette occasion qu'il prit aussi connaissance de la traduction de Werthes.]
[60: Karl Bartsch, Goethe und das serbische Versmass, article publié dans la revue berlinoise Die Gegenwart, t. XXIV, 1883, n°41, p. 229 et suiv.]
[61: Volkslieder, Erster Teil, Leipzig, 1778, pp. 309-314. La traduction fut publiée anonymement; le nom de Goethe ne figure que dans les Goethes Schriften, t. VIII, 1789, pp. 177-182.—Sur cette traduction existe toute une littérature dont, ailleurs, nous donnerons la nomenclature.]
[62: Volkslieder, Zweiter Teil, Leipzig, 1778, pp. 168-171. Nombreuses réimpressions, dont la meilleure est celle de Karl Redlich: Herders Poetische Werke, Erster Band, Berlin, 1885 (dans les Herders Sämmtliche Werke, herausgegeben von B. Suphan, XXV Band).]
[6: Tome XXX, pp. 593-596.]
[64: Voir à l'appendice.]
[65: Il en parle dans son article Serbische Lieder, publié pour la première fois dans Ueber Kunst und Altertum, t. V, livr. 2 (1824), p. 53. Pourtant, Goethe fait erreur lorsqu'il affirme avoir traduit le Klaggesang d'après la comtesse de Rosenberg; les Morlaques, en effet, ne contiennent pas cette pièce. Ils sont, du reste, postérieurs de treize ans à la traduction de Goethe, qui est de 1775 ou 1776. (Voir Franz Miklosich, Ueber Goethe's «Klaggesang von der edlen Frauen des Asan Aga», Vienne, 1883, pp. 50-52.)]
[66: Giornale encyclopedico di Vicenza, 1789 ou 1790. L'article fut traduit en français et publié dans l'Esprit des journaux, juillet 1790, pp. 225-249.]
[67: Par Samuel Gottlieb Bürde, Breslau, 1790. Cf. une notice de Karl Geiger dans l'Archiv für Literaturgeschichte, Leipzig, 1885, t. XIII, p. 348 et suiv.]
[68: Charles Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, Paris, 1829, pp. 187-194.—Cf. aussi la note de Nodier, jointe à son exemplaire des Morlaques et publiée par le baron A. Ernouf dans le Bulletin du Bibliophile, juin-juillet 1858, p. 1010: «Je connais, dit-il, peu de livres plus neufs, plus piquants et plus curieux; c'est un tableau très vrai des mœurs les plus originales de l'Europe, et j'ose dire qu'il n'existe dans aucune langue un ouvrage aussi complet sur cette matière.»]
[69: Notice sur la vie et l'œuvre de Justine Wynne, par le baron Ernouf, dans le Bulletin du Bibliophile, 1858, p. 997 et suiv. (En citant cet article, nous l'abrégeons.) Outre cette curieuse Notice, nous avons consulté: l'Introduction des Essays moral and sentimental (Londres, 1785); l'article cité de Charles Nodier; Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, von Dr. C. v. Wurzbach (art. «Rosenberg-Orsini»); l'ouvrage cité de Franz Miklosich.—Un érudit français, d'Ansse de Villoison, qui séjourna à Venise en 1782, parle souvent de la comtesse de Rosenberg, dans les très intéressantes lettres qu'il écrivit cette même année 1782 de la cour de Weimar à John Strange, ministre anglais à Venise. D'Ansse de Villoison était un des premiers Français qui aient connu Goethe personnellement, et M. Ch. Joret lui a récemment consacré trois articles dans la Revue d'histoire littéraire de la France (1895-1896) et dans la Revue germanique (1909). Les lettres dont nous parlons non seulement sont restées inédites, mais encore personne n'a songé à les étudier. Elles se trouvent au British Museum, Eg. MSS. 2002, ff. 112-120, 127, 130, 138, 145, 155, 167, 181.
Peut-être fût-ce cet ami de la comtesse de Rosenberg qui parla pour la première fois d'elle devant Goethe.]
[70: Wurtzbach, Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, t. XXVIII, p. 17 et suiv.]
[71: Deux tomes en 1 vol. gr. in-8°, ensemble de 358 pages. Titre gravé, avec les initiales J.W.C.D. U.& R. et une dédicace à Catherine II, avec les noms de la comtesse en toutes lettres. Il semble qu'il y ait des exemplaires où ces noms figurent sur le titre aussi, et qu'il y en ait dans lesquels manque la dédicace. L'exemplaire que nous avons eu entre les mains, celui du British Museum, ne porte que les initiales. J.-Ch. Brunet cite aussi une édition de Modène, Société typographique, in-4° [1788?] (Manuel du libraire, t. V, col. 1486.)]
[72: Préface aux Morlaques.]
[73: À propos de la «couleur locale» des Morlaques, l'abbé Cesarotti écrivait: «On a même souvent reproché aux poètes de France que leurs héros, soit Turcs, Chinois ou Américains, ne sont dans le fond que des Français déguisés. Ici, au contraire, tout ce que l'on voit et que l'on entend est morlaque, tout est convenable, tout est dans les coutumes et dans la vérité.» (L'Esprit des Journaux, juillet 1790, p. 247.)]
[74: Cf. Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et le cosmopolitisme littéraire, Paris, 1895, pp. 384-440.]
[75: J.-J. Jusserand, Histoire littéraire du peuple anglais, t. I, p. 7.]
[76: Nous ne croyons pas qu'il faille attacher beaucoup d'importance à ce jugement: c'est Nodier bibliomane et non pas Nodier critique qui parle («un joli exemplaire, larges marges», etc.). Le rare in-8° qu'est ce roman, est très apprécié par les amateurs de livres.—Pourtant, l'auteur de Jean Sbogar fut blâmé plusieurs fois pour cet éloge de la «couleur locale».]
[77: Elle reconnaît cette dette dans sa préface.]
[78: À ce sujet, voir ci-dessous, §§ 7, 8 et 9.]
[79: Bulletin du Bibliophile, 1858, pp. 1005 et 1011.]
[80: Charles Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, pp. 189 et 192.]
[81: Ch. Nodier, op. cit., p. 188.—Cet exemplaire a appartenu, depuis, au prince d'Essling et, ensuite, au baron Ernouf, mort en 1887. Nous ne connaissons pas son possesseur actuel. Un autre exemplaire, marqué 70 francs, se trouvait au mois de juillet 1847 sur le catalogue de la librairie J. Techener à Paris (Bulletin du Bibliophile, 1847, p. 326). Un troisième, appartenant à Aimé Martin, a passé en vente en 1848. Les Morlaques se trouvent au British Museum à Londres, ainsi qu'à la Bibliothèque Impériale de Vienne; à Saint-Pétersbourg on en a deux exemplaires, dont l'un fut offert par l'auteur à Catherine II. (Cf. la lettre du baron Korff au directeur du Bulletin du Bibliophile, sept. 1858, pp. 1226-1228.) La Bibliothèque Nationale ne possède pas cet ouvrage.]
[82: Bulletin du Bibliophile, 1862, pp. 1261-1262. Cf. aussi la notice du baron Ernouf dans le même journal, 1881, pp. 463-468.]
[83: M. Ćurčin, op. cit., p. 181.]
[84: Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, pp. 190-191.—Miklosich (op. cit., p. 51) et M. Ćurčin (op. cit., p. 49), ignorant que cet article de la Biographie universelle était de Nodier lui-même, le citent pour démontrer qu'il y avait des gens qui «ont jugé les Morlaques d'une façon plus juste que ne le fit Nodier dans ses Mélanges»!]
[85: Sylvester Douglas, baron Glenbervie (1743-1823). Cf. Dictionary of National Biography, t. XV, p. 348.]
[86: Un «ballet historique», la Vente des esclaves, fut dansé à Berlin pendant le carnaval de 1802 à une fête donnée par l'ambassadeur de Portugal, M. de Correa, fête mémorable à laquelle assistaient le roi et la reine de Prusse. La pièce ne fut jamais imprimée, mais on voit d'après l'extrait qu'en a publié le baron Ernouf (Bulletin du Bibliophile, 1868, pp. 385-390) qu'un Morlaque y jouait un rôle important.—Le Magazine encyclopédique enregistrait, au mois d'août 1806, un nouveau ballet des Morlaques qui venait d'être donné au Théâtre de la Ville de Vienne et qui n'avait point réussi.—Un opéra intitulé les Morlaques, en deux actes, musique du baron de Lannoy, texte italien de Rossi, fut représenté en 1817 à Graz. L'illustre savant autrichien Miklosich, qui ne connaissait l'ouvrage de Mérimée que de nom, et pas du tout celui de Nodier, se trompa singulièrement en prétendant que cet opéra fut le dernier écho du Viaggio in Dalmazia. (Cf. Ueber Goethe's Klaggesang, pp. 38 et 49.)]
[87: Corinne ou l'Italie, livre XV, ch. IX.—Cette idée sur la poésie d'Ossian était déjà exprimée par Mme de Staël au chapitre consacré à la littérature du Nord, dans son livre De la littérature (pp. 210-224 de l'éd. originale). On remarquera ici la même fameuse division des «deux littératures tout à fait distinctes, celle qui vient du Midi et celle qui descend du Nord».]
[88: Srpski kgnijevni Glasnik du 16 mai 1904, p. 748.]
[89: Goethe-Jahrbuch, 1884, p. 118.]
[90: De l'Allemagne, éd. Garnier, p. 175.]
[91: Idem, partie 2e, ch. XXX.]
[92: Le Globe, samedi 21 septembre 1827, p. 410.]
[93: Paul Pisani, La Dalmatie de 1797 à 1815, épisode des conquêtes napoléoniennes. Paris, 1893.—Simo Matavouil, Le Littoral adriatique et les plans de Napoléon (en serbe) dans la Délo de Belgrade, décembre 1894.—William Miller, Napoléon in the Near East, dans la Westminster Review, novembre 1900.—Louis Madelin, Fouché (1759-1820), Paris, 1901, t. II.]
[94: Décret du 15 avril 1811.]
[95: Louis Madelin, Fouché, t. II, p. 246.]
[96: Ibid.]
[97: Le 26 juillet 1812, le Moniteur annonçait que «la langue française étant devenue la langue du gouvernement et celle de l'armée, il vient d'être pris des mesures pour que les habitants des villes illyriennes soient à même d'étudier cette langue. On a donc établi des chaires de français dans tous les collèges de l'Illyrie». Pourtant, l'intendant d'Istrie se plaignait au gouvernement général de ce que «l'instruction ne fût pas adaptée ni aux localités, ni aux mœurs des habitants». (Madelin, op. cit.)]
[98: Télégraphe illyrien, 27 août 1812 et 28 janvier 1813.]
[99: Madelin, op. cit., loc. cit.]
[100: L. Leger, Le Monde slave, Paris, 1873, pp. 15-17.]
[101: Jean Skerlitch, Les Romantiques français et la poésie populaire serbe: Charles Nodier (en serbe), dans le Srpski kgnijevni Glasnik des 16 mai et 1er juin 1904.]
[102: N.S. Pétrovitch, Bibliographie française sur les Serbes et les Croates, Belgrade, 1900, pp. 25-26.]
[103: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[104: Louis Leger, Une mystification littéraire de Mérimée, dans la Nouvelle Revue du 16 juin 1908, p. 447.]
[105: Par exemple: Recherches sur l'Illyrie ancienne et moderne, dans le Moniteur universel du 20 mars 1810.]
[106: Moniteur universel, 1806, p. 463.]
[107: Mémoires de l'Académie Celtique, Paris, 1808, t. II, pp. 21-62. Cf. aussi pp. 143-145 (lettre de Marc Bruère) et 403-434.]
[108: Le comte de Sorgo, qui prit plus tard le titre de duc, passa le reste de sa vie à Paris, où il mourut le 17 février 1841, après avoir publié quelques opuscules sur la littérature ragusaine. Nous parlerons plus loin de sa traduction d'une ballade serbo-croate qu'il donna à Mérimée et qui figure aujourd'hui dans la Guzla.]
[109: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[110: Voir ci-dessous, ch. IV, § 5.]
[111: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[112: On peut lire sur cet ouvrage une critique de Ch. Nodier, dans le Journal des Débats du 1er février 1815, et dans ses Mélanges, t. II, pp. 1-10.]
[113: Annales encyclopédiques, mars 1818.]
[114: Manquent dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[115: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]
[116: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.—Il existe dans les archives de la famille Guiguer de Prangins, à Lausanne, un manuscrit intitulé: Souvenirs de mon séjour en Illyrie et de mes voyages avec le général comte Bertrand, gouverneur des provinces illyriennes, en 1812, 1813 et 1814, par Amédée Massé, secrétaire intime du général. (Le Correspondant du 10 février 1910, p. 543.)]
[117: Préface de la Guzla.]
[118: Madame Mennessier-Nodier, Ch. Nodier, épisodes et souvenirs de sa vie, Paris, 1867, p. 141.—Correspondance inédite de Ch. Nodier, publiée par A. Estignard, Paris, 1876, p. 135.]
[119: Correspondance inédite (lettres à Charles Weiss).]
[120: Il avait épousé Mlle Désirée Charves, fille du juge Claude Charves, le 30 avril 1808.]
[121: On le voit bien dans la Correspondance inédite. Pourtant, M. Pisani, op. cit., p. VIII, prétend que Nodier «passa à Laybach l'année 1812 et le commencement de 1813». Nous reviendrons sur ce point.]
[122: Correspondance inédite, p. 141.]
[123: Ibid.]
[124: L'on connaît quel rôle fantaisiste il attribue à la société secrète des philadelphes dont il disait avoir été l'un des membres des plus actifs.]
[125: Souvenirs et portraits: Fouché, p. 313.
[126: Ibid.]
[127: Portraits littéraires, t. I, p. 472.]
[128: Quérard, La France littéraire, t. VI, p. 429.]
[129: G. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres, t. VI, col. 91.]
[130: Marmont, Mémoires, liv. XIV, p. 435.]
[131: Prospectus du Télégraphe officiel.]
[132: Charles Nodier, Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, Paris, 1850, t. II, p. 332.]
[133: Télégraphe officiel, janvier 1813, p. 32 (Cité par M. Tomo Matié, Archiv für slavische Philologie, 1906, p. 324.)]
[134: «Vers 1811… Nodier fut chargé de la direction… d'un journal intitulé le Télégraphe, qu'il publia d'abord en trois langues: français, allemand et italien, puis en quatre, en y ajoutant le slave vindique.» Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. I, p. 472.]
[135: P. Pisani, dans le Bulletin critique du 15 novembre 1887.]
[136: Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII, p. 324, et t. XXIX, pp. 70 et 79-80.]
[137: Il semble que Nodier n'apporta pas d'Illyrie la collection du journal dont il était rédacteur, car elle ne figure pas sur le catalogue de sa bibliothèque, rédigé après sa mort en 1844. En 1821, ayant voulu insérer dans Smarra une pièce du poète ragusain Ignace Gjorgjić, pièce dont il avait déjà fait une traduction dans le Télégraphe, Nodier se trouva obligé d'en faire une autre, sans doute parce que le numéro où parut la première lui manquait.]
[138: Lettres à Weiss.]
[139: Nodier, Souvenirs et portraits: Fouché, p. 313.]
[140: P. Pisani, La Dalmatie de 1797 à 1815, Paris, 1893, p. 345.]
[141: Journal de l'Empire des 4 et 21 février 1814 (manque le quatrième article). Ces feuilletons, qui sont d'après M. Leger «spécimens d'ignorance naïve et de creuse phraséologie», sont réimprimés encore plusieurs fois, à savoir: 3° dans les Mélanges de littérature et de critique par M. Charles Nodier, mis en ordre et publiés par Alexandre Barginet de Grenoble, Paris, 1820, t. II, pp. 353-371; 4° dans les Annales romantiques pour l'année 1827-1828, pp. 112-118 (en partie); 5° sous la signature de M. «Ch. Nodier de l'Académie Françoise» dans le Dictionnaire de la conversation, art. «Illyrie» (Paris, 1836); 6° dans le même Dictionnaire, t. XI de la deuxième édition (Paris, 1856). Cette dernière fois l'article fut abrégé.]
[142: Cité par M. Matić, Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII, p. 324.]
[143: Nouvelle Revue du 15 juin 1908, p. 447.]
[144: À Laybach, de la fin de décembre 1812 au 26 août 1813; à Trieste, un mois. Au mois de novembre 1813, Nodier se trouvait déjà à Paris et écrivait des articles aux Débats.]
[145: É. Montégut, Nos morts contemporains, t. I, p. 131.]
[146: Ch. Nodier, Souvenirs et portraits, p. 314.]
[147: «L'évacuation de la province arriva trop vile, dit-il, pour l'exécution de ce plan.» Journal des Débats du 1er février 1815.]
[148: Francesco-Maria Appendini, Notizie istorico-critiche sulle antichità, storia e letteratura de' Ragusei, Raguse, 1802-03, 2 vol. in-4°.]
[149: Voir ci-dessus, p. 73, et ci-dessous, pp. 105-106.]
[150: Nous citons d'après les Mélanges de littérature et de critique de Nodier.]
[151: Il y fut introduit par ordre du duc de Rovigo, avec appointements de 3.600 francs. (Léonce Pingaud, Fouché et Charles Nodier, dans les Mémoires de l'Académie de Besançon, 1901, p. 184.)]
[152: Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. I, p. 473.]
[153: Préface à l'édition de 1832.]
[154: Jean Sbogar, Paris, Gide fils, 1818, 2 vol. in-12, pp. VI-234 et ff. 2, pp. 229-VI. Publié à 5 francs.]
[155: Quelques jours plus tard, le Journal du Commerce(6 juillet 1818) indiquait M. Ch. Nodier comme l'auteur probable de Jean Sbogar, en ajoutant: «L'éditeur de ce roman nous annonce dans sa préface que cet auteur part pour la Russie; puisse cette contrée tempérer un peu la fougue de son imagination! et puisse-t-il, si son amour pour l'état sauvage lui fait chercher les peuples dans l'état le plus près de la nature, ne pas trouver chez les Cosaques une réfutation ad hominem de ses systèmes exagérés!» Nodier répondit au rédacteur, le 10 juillet, par la lettre suivante qui ne fut insérée par celui-ci que sept jours plus tard:
«Monsieur,
«J'apprends par un numéro de votre journal qui vient de tomber dans mes mains, qu'on m'a attribué un roman intitulé Jean Sbogar. Les personnes qui me connaissent savent que je ne fais pas de romans; et comme je n'en lis pas plus que je n'en fais, je n'ai pas lu Jean Sbogar. Le jugement que vous exprimez sur ce livre pouvant donner cependant une idée fort étrange de mon caractère, qui, grâces au ciel, n'avait pas encore été compromis, et qui est à peu près tout ce qui me reste, j'espère que vous voudrez bien accorder à mon désaveu une mention de deux lignes.
«Quant au vœu que vous avez la complaisance de former pour que les Cosaques ne répondent pas par un argument ad hominem à mes systèmes sur les peuples nouvellement civilisés, j'en sais apprécier la délicatesse, et je vous en remercie au nom de ma famille.
«Charles Nodier.»]
[156: Il nous paraît que c'est là une légende habilement arrangée pour écouler l'édition. On invoque ordinairement le témoignage de N. Delangle, ami de Nodier et éditeur de ses Poésies diverses (Paris, 1829). Mais Delangle, ce prétendu témoin ou vérificateur, ne cite que le numéro de la Renommée dont nous venons de parler plus haut, et le Mémorial de Sainte-Hélène. (Préface des Poésies diverses, p. 10.) Nous avons cherché, au Mémorial, le passage en question, mais nous n'avons pas réussi à le trouver. Du reste, le comte de Las Cases avait quitté Sainte-Hélène DIX-HUIT MOIS AVANT que Jean Sbogar eût paru, et, par conséquent, ne pouvait rien savoir d'une pareille lecture.]
[157: Renouard, Catalogue de la bibliothèque d'un amateur, Paris, 1819, t. III, p. 123.]
[158: Edmond Estève, Byron et le romantisme français, Paris, 1907, p. 31.—Jean Sbogar n'est pas une imitation directe des Brigands. La pièce de Schiller était traduite, en 1785, dans le Nouveau Théâtre allemand de Friedel et Bonneville. La Martelière en tira un gros mélodrame, Robert, chef de brigands, en 1792. En 1799, traduisant le théâtre de Schiller, il renonça à y faire entrer les Brigands comme trop universellement connus. Il les remplaça par une tragédie de Zschocke, Abelino ou le grand bandit, «pièce qui a un mérite tout à fait original, et qui, par sa contexture et la singularité du sujet, semble appartenir au même écrivain». (Théâtre de Schiller, traduit de l'allemand, Paris, 1799, préface, t.1, p. VII.) C'était cette imitation qui avait inspiré Jean Sbogar.]
[159: Préface de l'édition de 1832.]
[160: Ch. Nodier, _Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, _Paris, 1850, t. II, p. 328.]
[161: É. Montégut, _Nos Morts contemporains, _Paris, 1883, t. I, p. 141.]
[162: M. Salomon, _Charles Nodier et le groupe romantique, _Paris, 1908, p. 267.]
[163: Sainte-Beuve, _Portraits littéraires, _Paris, 1862, t. I, p. 472.]
[164: Gérard de Nerval, Voyage en Orient. Paris, 1851, t. I, p. 58.]
[165: Une citation fantaisiste du poète ragusain Gondola (Gundulić) figure en tête du chapitre II de Jean Sbogar. Dans ce chapitre se trouve également le très intéressant portrait d'un vieux chanteur illyrien, dont nous reparlerons ailleurs. Dans le cinquième, Nodier définit le pismé dalmate: «sorte de romance qui n'est pas sans charme quand l'oreille y est accoutumée, mais qui l'étonne par son caractère extraordinaire et sauvage quand on l'entend pour la première fois, et dont les modulations sont d'un goût si bizarre que les seuls habitants du pays en possèdent le secret». Dans le septième chapitre, Jean Sbogar chante à Antonia «la fameuse romance de l'Anémone, si connue à Zara», qui est «la production la plus nouvelle de la poésie morlaque». Cette romance, nous n'avons pas besoin de le dire, n'est pas plus authentique que les ballades de Mérimée.]
[166: Jean Sbogar a inspiré, en 1838, un roman de George Sand, l'Uscoque, prétendue histoire véritable du héros des deux poèmes de lord Byron, le Corsaire et Lara.]
[167: Journal de l'Empire des 4 et 21 février 1814.]
[168: Balthasar Hacquet, L'Illyrie et la Dalmatie, trad. de l'allemand par M. Breton, Paris, 1814, 2 vol. in-12.]
[169: Voy. ci-dessus, la note 141.]
[170: Minerve littéraire, t. I, p. 354.]
[171: Annales de la littérature et des arts, t. IV, pp. 262-264.]
[172: Encyclopédie des gens du monde, t. XVIII, p. 159.]
[173: Biographie universelle, t. XXX, p. 641.]
[174: À Paris, chez Ponthieu, pp. 212, in-12; prix: 3 francs.]
[175: Préface à la première édition. Cette étymologie est très arbitraire; le mot «esclavon» n'est pas smarra mais mora (incube). Pourtant, ce n'était pas Nodier qui avait inventé le mot. M. Tomo Matić a bien trouvé un chapitre intitulé Incubo o Smarra dans la réfutation de Lovrich, Osservazioni sopra diversi pezzi del Viaggio in Dalmazia del Signor Abate Alb. Fortis (p. 201).]
[176: Smarra, pp. 11-13.]
[177: Préface à l'édition Renduel.]
[178: «En Illyrie, Nodier avait trouvé une population dont les sommeils étaient troublés habituellement par le cauchemar et dont les veilles étaient assombries par la plus monstrueuse et la plus noire superstition qui existe: la croyance au vampirisme.»—Émile Montégut, Nos Morts contemporains, Paris, 1883, t. I, p. 150.]
[179: André Le Breton, Balzac, l'homme et l'œuvre, Paris, 1905, pp. 57 et 70. Cf. aussi Byron et le romantisme français, par Edmond Estève, Paris, 1907, p. 491 et suiv.]
[180: Sur Anne Radcliffe et son influence, voy. History of Romanticism in the XVIIIth Century by Henry A. Beers, pp. 249-264.]
[181: Cf. H. A. Beers, op. cit., pp. 404-410 et passim.—F. Baldensperger, Le «Moine» de Lewis dans la littérature française (Journal of comparative Literature, juillet-septembre 1903).]
[182: Sur Maturin, voy. les Portraits littéraires de Gustave Planche.—Victor Hugo cite Bertram en tête de son ode la Chauve-Souris.]
[183: André Le Breton, op. cit., loc. cit.]
[184: Nous consacrerons au vampirisme un chapitre spécial dans la deuxième partie de notre étude.—Remarquons le même goût de l'épouvantable chez les peintres romantiques. À cet égard, nous trouvons la Danse macabre de Deveria (Musée de Grenoble), très caractéristique.]
[185: M. Breuillac, Hoffmann en France dans la Revue d'histoire littéraire de la France, 1906-1907.]
[186: Jules Marsan, Notes sur la bataille romantique (Revue d'histoire littéraire, 1906, p. 596).]
[187: Victor Vignon Rétif de la Bretonne, dans sa parodie Og, Paris, Hubert, 1824, in-12.]
[188: Odes et Ballades, Paris, Hetzel, p. 300.]
[189: Cf. ci-dessous, ch. VI, § 3.]
[190: Notons encore une œuvre inspirée par la nouvelle de Nodier: Smarra ou le démon des mauvais rêves, divertissement arrangé par MM. Valnay et Adrien pour les représentations de John Devani (au Théâtre de Drury Lane à Londres) qui remplit les rôles de Yakoff et de Smarra. La scène est en Finlande. Paris, typ. de Mme veuve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46, s. d. [1853].—Bibliographie de la France du 12 mars 1853.
En 1840, Smarra fut traduit en espagnol. Voici le titre de cette traduction: Smarra, ó los demonios de la noche. Sueño romántico, traducido del esclavon al francés por Carlos Nodier, y del francés al español por A. M. Barcelona, 1840, imp. de T. Tauló, ed. Madrid, lib. de Cuesta. En 16°. Con Iáms. (Don Dionisio Hidalgo, Bibliografia española, Madrid, 1870, t. IV. p. 502.)]
[191: Jean Skerlitch, Srpski kgnijevni Glasnik du 1er juin 1904, pp. 847-48.]
[192: Cf. Louis Madelin, Fouché, Paris, 1901, t. II, p. 248.]
[193: L'Aubépine de Veliko.]
[194: Pétrovitch, Bibliographie française sur les Serbes et les Croates, Belgrade, 1900, p. 32.]
[195: Cf. ci-dessous, ch. IV, § 2 et ch. XI, § 1.]
[196: Cf. ci-dessus, ch. I, § 7.]
[197: On peut lire l'original serbo-croate de ce poème dans les Piesni razlike d'Ignace Gjorgjić, ed. Lj. Gaj, Agram, 1855, p. 16, sous le titre de Zgoda ljuvena. M. Malić a reproduit in extenso les deux versions de Nodier, dans l'Archiv für slavische Philologie, t. XXIX, pp. 79-84.]
[198: Voy. ci-dessus, p. 92.]
[199: Minerve littéraire, ch. I, § 9.]
[200: Smarra, pp. 184-185.]
[201: L'Abeille (suite de la Minerve littéraire), 1821, t. IV, p. 361.]
[202: Gazette de France du 28 septembre 1821.]
[203: Annales de la littérature et des arts, t. IV, Paris, 1821, p. 391.]
[204: Sur cette réimpression lire Le Romantisme et l'éditeur Renduel, par Adolphe Jullien, Paris, 1897, pp. 180-184.]
[205: Nous ne parlerons pas de Mademoiselle de Marsan, dont l'action se passe presque exclusivement en Italie, et qui n'est, du reste, qu'une édition abrégée de Jean Sbogar.—On ne considère plus comme une œuvre de Nodier: Lord Ruthwen ou les Vampires, roman de C.[yprien] B.[érard], publié par l'auteur de «Jean Sbogar» et de «Thérèse Auber», Paris, Ladvocat, 1820, 2 vol. La seconde édition, parue quelques mois plus tard, porte à la couverture le nom de Nodier, mais il désavoua la paternité du livre, à la grande colère de Ladvocat. (E. Estève, Byron et le romantisme français, Paris, 1907, pp. 76-77.)]
[206: M. Henry A. Beers, auteur de History of Romanticism in the XIXth Century, aborde pourtant cette question aux pages 190-191 de son excellent livre.]
[207: F. Brunetière, art. «ballade» dans la Grande Encyclopédie.]
[208: Ibid.]
[209: Cf. Andrew Lang, article «Ballads» dans l'Encyclopædia Britannica.]
[210: Cf. Andrew Lang, loc. cit.]
[211:
O, fellow, come, the song we had last night.
Mark it, Cesario, it is old and plain.
The spinsters and the knitters in the sun
And the free maids that weave their thread with bones
Do use to chant it: it is silly sooth,
And dallies with the innocence of love
Like the old age.
]
[212: Sir Philip Sidney, Defence of Poesie, Londres, 1580. (Cité par M. Bonet-Maury, G.-A. Bürger et les origines de la ballade littéraire allemande, Paris, 1889, p. 27.)]
[213: Ibid.]
[214: Bonet-Maury, loc. cit.—En 1850, I. Garachanine, ministre de l'intérieur de Serbie, se trouva aussi obligé d'interdire dans certains districts le chant public des piesmas, qui exaltaient encore assez les auditeurs pour en pousser quelques-uns à gagner la montagne et se faire bandits.]
[216: Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme littéraire, Paris, 1895, p. 386.]
[217: Idem, p. 384.]
[218: Fragments of Ancient Poetry, collected in the Highlands, and translated from the Gaelic or Erse Languages, Édimbourg, 1760. Une souscription publique engagea Macpherson à faire un voyage dans les montagnes écossaises, afin d'y recueillir d'autres poèmes si remarquables dont s'enorgueillissait le patriotisme régional des avocats édimbourgeois et des grands seigneurs calédoniens. Fingal, Ancient Epic Poem in six Books parut en 1762, Temora en 1763. En 1765, tout fut réuni sous le titre général de poésies d'Ossian. Avant les Fragments, Macpherson avait donné un poème épique très médiocre: The Highlander (1758).]
[219: «Nevertheless, there can be no doubt that large parts of both Fingal and Temora were what they claimed to be: translations (frequently very free) from Gaelic originals.»—W.H. Hulme, dans Modern Language Notes, 1899, col. 436-437.]
[220: Cf. B. Schnabel, Ossian in der schönen Litteratur England's bis 1832, dans Englische Studien, t. XXIII, pp. 31-73 et 366-401.]
[221: N° 177 du Rambler (1751).]
[222: Lettre à Hurd, mars 1765.]
[223: G. Bonet-Maury, op. cit., pp. 32-34.]
[224: Bishop Percy's Folio Manuscript, edited by John W. Hales and Frederick J. Furnivall, Londres, 1867-68, 3 vol.]
[225: Hermann Hettner, Geschichte der englischen Literatur von der Wiederherstellung des Königthums bis in die zweite Hälfte des achtzehnten Jahrhunderts, 3e édition, p. 454.]
[226: H. A. Beers, History of Romanticism in the XVIIIth Century, New-York, 1899, p. 299.]
[227: Appendice à la préface de la 2e édition des Lyrical Ballads.]
[228: H. A. Beers, op. cit., p. 300.]
[229: Allan Cunningham, English Literature in the last Fifty Years, dans The Athenæum pour l’année 1833.]
[230: Th. Watts-Dunton, Encyclopædia Britannica, t. XX, p. 859.]
[231: Chose pour nous des plus intéressantes: dans son enthousiasme pour la poésie populaire, Klopstock s'efforça de se procurer d'authentiques ballades «illyriques», bien avant Goethe et Herder, pour ne rien dire des «illyricisants» du XIXe siècle. Le 22 juillet 1768, il écrivit au jésuite viennois Michel Denis, qui traduisait Ossian en hexamètres allemands, pesants et monotones, et qui connaissait bien les «Illyriens»: «Sie haben mir durch Ihre Nachricht, dass noch illyrische Barden durch die Ueberlieferung existiren, eine solche Freude gemacht, dass ich ordentlich gewünscht hätte, dass mir Ihr Ossian weniger gefallen hätte, um Sie bitten zu können, ihn liegen zu lassen und diese Barden zu übersetzen… Aber ich will auch einige Blumen aus Ihrem illyrischen Kranze in meine Sammlung haben.» Et il lui donna alors des instructions pour préparer le texte original et la traduction en regard. Mais cette tentative resta sans effet. (M. Ćurčin, Das serbische Volkslied, p. 39.)]
[232: Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et le cosmopolitisme littéraire , p. 388.]
[233: Hermann Hettner, op. cit., p. 455.]
[234: J. Texte, op. cit., loc. cit.]
[235: G. Bonet-Maury, op. cit., pp. 48-54.—H. A. Beers, Romanticism in the XVIIIth Century, pp. 300-301.—H. F. Wagener, Das Eindringen von Percy's Reliques in Deutschland, Heidelberg, 1897.—Heinrich Lohre, Von Percy zum Wunderhorn, Beiträge zur Geschichte der Volksliedforschung in Deutschland, Berlin, 1902.]
[236: Joret, Herder, Paris, 1875, p. 478.]
[237: Publié dans le Deutsches Museum.]
[238: Cet ouvrage est plus connu sous le nom des Voix des peuples dans la poésie (Stimmen der Völker in Liedern), qui exprime, il est vrai, beaucoup mieux la pensée intime de Herder, mais qui n’est pas de lui. En effet, ce titre avait été donné aux Volkslieder, en 1807, par leur éditeur J. von Müller.]
[239: A. Vilmar, Geschichte der deutschen National-Litteratur, Marburg, 1886, p. 389.]
[240: On peut signaler sous l’action allemande un mouvement folklorique en Bohème, en Suède, en Danemark, en Serbie. Nous ne nous occuperons que de ce dernier, et pour cause.]
[241: Edouard Soharé, Histoire du Lied, Paris, 1868. (Nouvelle édition, publiée en 1903, est précédée d’une Étude sur le réveil de la poésie populaire en France.)—Wilhelm Scheffler, Die französische Volksdichtung und Sage, Leipzig, 1884, Introduction.—Gottlieb Wüscher, Der Einfluss der englischen Balladenpoesie auf die französische Litteratur, von Percy’s «Reliques of Ancient English Poetry» bis zu de La Villemarqué’s «Barzaz-Breiz», 1765-1840, Zurich, 1891.]
[242: Essais, livre I, ch. LIV.]
[243: Brunettes ou Petits airs tendres, avec les doubles et la basse continue, méslées de chansons à danser, 3 vol. Paris, 1703, 1704, 1711.—Les Rondes, chansons à danser, Paris, 1724.]
[244: Les constantes Amours d’Alix et d’Alexis et les infortunes inouïes de la très belle, honnête et renommée comtesse de Saulx. (Œuvres de Moncrif, Paris, 1769, tome III.)]
[245: Joseph Texte, op. cit., p. 389.]
[246: Wüscher, op. cit., pp. 33-34.]
[247: Thomas S. Perry, English Literature in the Eighteenth Century, New-York, 1883, p. 417.]
[248: J. Texte, op. cit., p. 400.]
[249: Lettre à M. de Virieu.—Cf. aussi: Cours familier de littérature, tome XXV.]
[250: Correspondance de H. de Balzac (1819-1850), t. I, p. 6.]
[251: André-Marie Ampère et Jean-Jacques Ampère, Correspondance et souvenirs (de 1805 à 1864), recueillis par Mme H. Cheuvreux, Paris, 1875, t. I, p. 160.]
[252: Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. II, p. 62.]
[253: Lettres diverses et autres œuvres mêlées, tant en prose qu’en vers. Bruxelles, 1773, 3 vol. in-12, t. I, pp. 118, 162 et 199.]
[254: Reliques, Second Séries, Book the 2nd, n°7. (T. II, p. 19 de l’édition J.M. Dent and C°.)—John Stow, A Summary of the Chronicles of England from the first coming of Brute into the Land unto this present Year, Londres, 1565. Souvent réédité et continué jusqu’à l’an 1611.]
[255: Pièces intéressantes et peu connues pour servir à l’histoire et à la littérature, par M.[onsieur] D.[e] L.[a] P.[lace], Bruxelles, 1784-5. Tome III, pp. 236-238.]
[256: Idem, pp. 239-243.]
[257: Pièces intéressantes, tome III, pp. 247-249.]
[258: Elle est traduite en prose française par Loève-Veimars, dans ses Ballades, légendes et chants populaires de l’Angleterre et de l’Ecosse, Paris, 1825.]
[259: Léon Séché, Le Roman de Lamartine, Paris, 1909, pp. 89-103.]
[260: Tome I, pp. 292-300.]
[261: Mars 1807 (t. I, p. 441).]
[262: 1807 (t. III, p. 186).]
[263: Archives littéraires, t. XVII, p. 299.—Percy, Reliques, First Series, Book the 1st, n° 4. (Cité par M. Wüscher, op. cit., p. 38.)]
[264: Victor Hugo, leçons faites à l’École Normale Supérieure par les élèves de la 2e année (lettres) 1900-1901, sous la direction de Ferdinand Brunetière, Paris, 1902, t. I, p. 62.]
[265: Cf. ci-dessus, ch. I, § 5.]
[266: Mme de Staël, De l’Allemagne, 2e partie, ch. XXX.]
[267: Henri Heine, De l’Allemagne, t. I, pp. 316-317.]
[268: Paris, 1813; nouvelles éditions 1819, 1829, 1840.—M. de Sismondi y traduisit un assez grand nombre de romances, non pas sur l'original espagnol mais sur la traduction allemande de Herder, qui était elle-même… une simple traduction du français! (Cf. Reinhold Köhler, Herders Cid und seine französische Quelle, Leipzig, 1867. Cette «source française» était la Bibliothèque des Romans.) «Un poète philosophe allemand, disait M. de Sismondi, Herder, les a recueillies [les romances] il y a peu d'années; et il les a traduites en vers de même mesure, avec cette exactitude scrupuleuse que les Allemands apportent dans leurs traductions.» Dans la seconde édition, l'auteur déclarait qu'il s'était aperçu, depuis, que les vers de Herder s'éloignaient souvent de l'original; mais il n'entrevit pas la raison de ces différences.]
[269: Gustave Lanson, Émile Deschamps et le Romancero, étude sur l’invention de la couleur locale dans la poésie romantique. (Revue d’histoire littéraire, 1899, p. 6.)]
[270: Idem, pp. 7-8.]
[271: Journal des Débats du 25 juillet 1814.]
[272: La Muse française, 1823, t. I, pp. 310-321.]
[273: Sainte-Beuve, Lettre-Préface à l’Étude sur l’influence anglo-germanique au XIXe siècle, par William Reymond, Berlin, 1864.]
[274: Joseph Texte, Revue des Cours et Conférences du 13 février 1896.]
[275: Gustave Lanson, art. cité.]
[276: Ibid.]
[277: T. I, pp. 461 et suiv.—Le premier écrivain français qui avait collectionné les chansons populaires grecques fut La Guillelière, auteur de la Lacédémone nouvelle et ancienne (1676).]
[278: T. IX.—Le baron Eckstein écrivit également, trois ans plus tard, dans sa revue le Catholique, deux longues notices sur la poésie populaire serbe. Nous en parlerons dans le paragraphe suivant, qui sera consacré spécialement à cette poésie.]
[279: Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, pp. 206-208 (éd. 1870).—Angelo de Gubernatis, Il Manzoni ed il Fauriel studiati nel loro carteggio inedito, 2e édition, Rome, 1880.]
[280: Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, p. 230.]
[281: Il était né en 1772 et ne fut nommé professeur qu’en 1830.—Cf. A.-F. Ozanam, Mélanges, t. II.]
[282: Notamment, on lui doit les Nouvelles recherches sur la langue, l’origine et les antiquités des Bretons, Bayonne, 1792.]
[283: J.-B. Galley, Claude Fauriel, membre de l’Institut, 1772-1844, Saint-Étienne, 1909, pp. 285-286.]
[284: Ibid.]
[285: Cité par Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, p. 236.]
[286: Gaston Deschamps, dans l'Histoire de la langue et de la littérature française de Petit de Julleville, t. VII, pp. 278-79.]
[287: À Grenoble, une représentation donnée par Mlle Georges produisit une recette de 2.225 francs. (Revue des Cours et Conférences, 23 juin 1898, p. 704.)]
[288: Gaston Deschamps, Victor Hugo et le Philhellénisme, dans la Revue des Cours et Conférences du 23 juin 1898.]
[289: Otto Moell, Beiträge zur Geschichte der Entstehung der «Orientales» von Victor Hugo, Mannheim, 1901.]
[290: Le Constitutionnel du 17 février 1846.]
[291: le Globe des 30 octobre, 20 novembre, 18 décembre 1824 et 19 février 1825.]
[292: Cité par Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, pp. 237-8.]
[293: Goethes Briefe, Weimar, 1906, t. XXXVIII, p. 191.]